En juillet dernier, les parties libyennes avaient signé un accord de paix sans le CGN./DR Les pourparlers interlibyens se poursuivent ce vendredi à Skhirat. La formation d'un gouvernement d'union ainsi que la création d'un Conseil supérieur de l'Etat et d'un Conseil supérieur de l'administration locale et les arrangements de sécurité sont toujours au cœur de ces discussions. Intervenant à cette occasion, le représentant spécial du secrétaire général de l'ONU pour la Libye et chef de la MANUL, a souligné «la nécessité de conclure les négociations dans les délais convenus lors du cycle de dialogue qui a eu lieu à Genève les 11 et 12 août, l'objectif étant d'ouvrir la voie à l'adoption finale par les parties de l'Accord politique, qui sera suivi par son approbation officielle». Le représentant spécial a rappelé que «le temps est compté au moment où le pays est confronté à des défis de plus en plus nombreux, y compris la persistance de la souffrance des populations touchées par le conflit, la montée en puissance du danger terroriste, représenté par Daech et la menace de l'effondrement économique». À noter que le Maroc abrite, depuis le 5 mars 2015, le dialogue interlibyen qui réunit des représentants du Parlement de Tobrouk, du CGN basé à Tripoli, des «indépendants» composé de personnalités civiles, d'intellectuels, de juristes et d'hommes d'affaires en plus de représentants d'associations féminines.