Le premier acte de citoyenneté, c'est d'aller voter car, à partir dudit acte, le principe de reddition des comptes se trouve activé. Il ne faut pas aller chercher bien loin pour évaluer la mise en œuvre de ce principe qui est l'un des socles de la Constitution de 2011. Chaque citoyen peut aujourd'hui demander des comptes à ses élus pour approuver ou désapprouver leur mode de gouvernance. Ce pouvoir n'a pas de prix, puisqu'il incarne l'enracinement de tout exercice démocratique. C'est pourquoi, il faut aller voter massivement et choisir, parmi les candidats, ceux réellement prédisposés à servir les intérêts de leurs électeurs. Il ne faut pas se leurrer ni croire aveuglément les discours nihilistes, pseudo-démagogiques: ce n'est qu'avec ce genre d'exercices, grandeur nature, que notre pays franchira le pas d'un véritable système démocratique tel que l'ambitionnent tous les Marocains depuis 2011. Se déplacer aux urnes pour s'exprimer sur le devenir de son quartier, de sa circonscription et de sa région est un gage de citoyenneté non monnayable nonobstant les couleurs, les tendances et les courants. Aujourd'hui, une voix «postée» dans l'urne vaut mieux que mille «posts» sur les réseaux sociaux, qui ne changent rien. La réalité est sur le terrain et la démocratie se concrétise par l'exercice des devoirs citoyens; à charge pour ces citoyens d'y contribuer en élisant les meilleures ressources humaines ou au pire -pour les plus pessimistes- les moins mauvaises. Votons donc, votons pour un meilleur Maroc et un meilleur lendemain !