Il n'y a pas que le terrorisme qui menace l'humanité, un autre danger nous guette au quotidien, lequel se matérialise sous forme de gouttes d'eau. Il s'agit du réchauffement climatique consécutif à des niveaux sans précédent d'émissions de gaz à effet de serre. C'est justement sur cette thématique que la COP21 rassemblera plus de quarante mille personnes à Paris avec à leur tête pas moins de 150 chefs d'Etats et de gouvernements. Ce défi à dimension universelle ne supporte plus les tergiversations de certaines puissances comme les USA et la Chine. Ceux-là même dont la course effrénée au développement économique et à l'industrialisation tous azimuts est à l'origine des changements climatiques qui mènent l'humanité droit à des catastrophes naturelles, menaçant même la survie de nos progénitures. Ainsi, l'espoir de six milliards d'humains est de voir les grands de ce monde privilégier l'intérêt du globe plutôt que de camper sur une approche stricto-nationaliste. L'on se rappelle que les géants du monde, réunis en urgence récemment à Copenhague, ont échoué à sortir avec une vision unifiée. Et c'est dans ce contexte qu'ils se retrouvent à nouveau à Paris, autrement dit sans grand espoir d'assister à un revirement historique de leur position. Dans l'attente des résolutions des leaders mondiaux, qui se donneront rendez-vous l'année prochaine à Marrakech, l'espoir est de voir Obama, à une année de sa fin de mandat, fléchir en tirant dans son sillage d'autres puissants comme la Chine. Ce n'est plus un choix, c'est une nécessité qui, si elle n'est pas réglée dans le consensus, pourrait générer le grand conflit du 3e millénaire.