Chaque année, 100 étudiants marocains sont boursiers de l'Etat du Sénégal./DR Le chef du bureau Afrique, Amérique et Asie de la Direction des bourses du ministère de l'Enseignement supérieur et de la recherche sénégalais, Waly Diouf, a magnifié la coopération entre le Sénégal et le Maroc, dans le cadre d'échange d'étudiants, non sans les inviter à augmenter le nombre de quotas des bourses, toujours limité à 100. «C'est une coopération exemplaire et bénéfique pour les deux pays. En atteste notre pourcentage de réussite très élevé. D'anciens étudiants sont devenus des cadres au Sénégal». En parlant ainsi, le chef du bureau Afrique, Amérique et Asie de la Direction des bourses du ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche magnifie la coopération bilatérale entre le Sénégal et le Maroc dans le cadre de l'enseignement supérieur. Waly Diouf salue «l'esprit d'ouverture et les facilités qui existent entre les deux pays. Nous disons toujours, dans nos commissions, que nous avons une fraternité exemplaire entre les Sénégalais et Marocains». À la considération du nombre élevé de demandeurs de bourses au Sénégal, Waly Diouf estime que «les deux pays doivent étudier les possibilités d'augmenter le quota des bourses, qui date d'une vingtaine d'années». En attendant une rencontre entre les commissions respectives des deux pays sur la question, Waly Diouf explique que «la bourse de l'étudiant sénégalais au Maroc est renouvelée dès qu'il réussit ses examens». Les critères d'éligibilité à une bourse restent toutefois exigeants, au moment où le flux de bacheliers et les structures d'accueil ont augmenté. Les nouveaux bacheliers, surtout de séries scientifiques et techniques, doivent obtenir la mention Assez bien au baccalauréat et la sélection se fait par ordre de mérite. Tags: Sénégal Maroc Etudiants Bourses Quotas Waly Diouf