En lisant la lettre de démission du président du Raja, Mohamed Boudrika, du bureau fédéral avec ses termes très violents vis-à-vis du management de la fédération et contrairement au sentiment de surprise et d'incompréhension décelé à travers la toile sur les réseaux sociaux et l'ensemble des médias marocains, je me suis trouvé conforté dans mon constat savamment instruit depuis déjà une décennie. Il s'agit du constat selon lequel les grands clubs ne doivent en aucun cas gérer une ligue professionnelle et doivent seulement se contenter de rôles consultatifs au sein des fédérations ! Ce n'est pas par hasard que la Fédération française de football est gérée par le président d'un petit club, en l'occurrence Guingamp, après avoir été gérée depuis toujours par des amateurs et que la ligue professionnelle de football français soit gérée par une personne indépendante, l'ex-avocat de ladite ligue Thiriez. Croyez-vous que des personnalités telles que Jean-Michel Aulas de Lyon, Vincent Labrune de Marseille ou carrément Nacer El Khlaifi du PSG n'auraient pas eu de visées sur l'un des postes exécutifs du football français ? Du temps de la ministre Nawal El Moutawakil, une ébauche de loi prévoyait des personnes indépendantes pour les postes clés des 2 institutions exécutives du football marocain, malheureusement enterrées pour des raisons de chaises de pouvoir. Se retrouver aujourd'hui avec un président de ligue appartenant à l'un des 2 clubs les plus populaires du Maroc n'aurait pu aboutir qu'au clash de Boudrika, qui est appelé à se développer dans les prochains jours avec une haine de plus en plus croissante sur les réseaux sociaux entre supporters des différents clubs. On n'a pas voulu profiter de l'expérience et de l'expertise de pays qui nous ont devancés pour l'installation du professionnalisme. On tombe dans nos travers qui rendent notre championnat de plus en plus «non crédible» pour des raisons objectives et d'autres subjectives en liaison avec nos structures ! Iconoclaste un jour, iconoclaste toujours... Oussama Benabdallah, Enfant de la télé Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.