L'Encg de Settat a organisé une conférence sur le marketing sportif. Un sujet intéressant, car d'actualité, notamment au Maroc. Les étudiants du comité d'organisation ont déployé des efforts colossaux afin de rassembler un maximum d'experts, hommes de médias, chefs d'entreprises, vice-président de la région et divers intervenants dans ce créneau. Et peut-être pour en assurer le succès -en tout cas médiatique-, ils ont eu l'idée d'inviter un membre du gouvernement, en l'occurrence la ministre déléguée à l'Enseignement supérieure. Malheureusement, la conférence, devant démarrer à 08h30, a été retardée d'une demi-heure, puis d'une heure et enfin de deux heures en attendant l'arrivée de madame la ministre déléguée. Entre-temps, plusieurs invités et intervenants, venus spécialement de Rabat et Casablanca, se sont retirés non sans contester auprès des organisateurs ce «manque de respect». Finalement, la ministre déléguée n'est arrivée qu'à 10h59, trente minutes après le démarrage tardif des travaux de la conférence et le départ de plusieurs invités. S'il y a un enseignement à tirer de cet incident, c'est que la notion du temps ne semble pas relever de la nécessité chez bon nombre de nos officiels, alors que consacrer une demi-journée, de la part de cette élite, qui a répondu présent à l'invitation des étudiants, a un coût et non des moindres. Madame la ministre déléguée a probablement confondu les personnes devant attendre l'arrivée de son auguste personne avec les fonctionnaires de son ministère ! Le respect d'autrui commence pourtant par un geste simple : la ponctualité.