Depuis samedi dernier, et le sacre européen du Real de Madrid, pour lequel je félicite de fond du cœur tous mes amis «Merengue», la violence verbale, qui tend souvent vers la haine, dont ont fait preuve les supporters marocains du Real et du Barça, laisse perplexe ! La transposition du modèle WAC-Raja au-delà de nos frontières donne à réfléchir fondamentalement sur les raisons invisibles, ou plutôt inconscientes, de tout ce déferlement de frustrations et d'obscurantismes... Le transfert de nos problèmes identitaires, déjà au football qui ne reste après tout qu'un jeu, puis à un pays étranger où on est censé aller chercher du plaisir, de la passion et de belles choses que notre football n'arrive plus, pour des raisons diverses, à nous procurer, ce transfert mérite un temps d'arrêt, une sorte de photographie temporelle, pour identifier d'abord le mal qui nous ronge, et chercher par la suite la transformation à opérer sur nous-mêmes, en vue de la quête du bien-être et du bonheur ! Chacun de nous, Culé ou Madridista, peut avoir un fils, une fille, une épouse, un ami, etc...supportant l'autre bord. Comment se fait-il qu'un résultat sportif, aussi important soit-il, transforme un être humain, a priori équilibré, en une personne dénuée de valeurs se permettant de généraliser des insultes et des diffamations contre les autres d'en face, oubliant carrément les siens parmi eux ? Ne me dites surtout pas que c'est le football qui est générateur de ce déséquilibre ! Les causes sont à chercher ailleurs, certainement dans nos frustrations culturelles et éducationnelles récurrentes ! Moi personnellement, et ça n'engage que moi, si le football m'amène un jour vers ces états de haine, je préférerais le délaisser à jamais ! Iconoclaste un jour, iconoclaste toujours... Oussama Benabdallah, Enfant de la télé Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.