Près de 200 experts, spécialistes, professionnels du secteur, responsables, bailleurs de fonds, organismes multilatéraux, avocats d'affaires, constructeurs internationaux, et des économistes en provenance de 25 pays, ont fait le déplacement jeudi à Marrakech, pour prendre part aux travaux du 4e Forum Africain des Infrastructures. Un rendez-vous annuel placé, cette année, sous le thème «enjeux de la gestion déléguée des services publics en Afrique». Pour enrichir les débats, le comité scientifique d'organisation de ce forum a choisi une série de thématiques d'actualité : «Bilan et perspectives de développement des PPP en Afrique», «pré-requis institutionnels, juridiques et réglementaires pour la délégation du service public», «le financement et l'implication des bailleurs de fonds», «monitoring du central et gestion des litiges», «rôle évolutif des opérateurs privés et industriels dans les processus de DSP : Délégation du Service Public», «modèles, approches sectorielles et retour d'expériences»... Un seul mot d'ordre chez les différents intervenants à la séance inaugurale de cette rencontre de deux jours : il est désormais temps de revoir le cadre juridique et institutionnel mis en œuvre, à l'heure actuelle, dans nombre de pays de l'Afrique du nord, du centre et de l'ouest, lequel ne favorise nullement le succès des projets relatifs aux infrastructures, financés dans le cadre du partenariat public/privé (PPP). Pour ce parterre de spécialistes, tout développement des infrastructures en Afrique ne pourra être que bénéfique pour la population du Continent et ce, dans le sens d'un meilleur accès aux services de base et d'une forte amélioration de la qualité des prestations de service.