La Chambre de commerce luxembourgeoise sur le boulevard Hassan Ier, en plein cœur de la capitale économique, ainsi que quelques médias et hommes d'affaires marocains ont répondu présents à l'invitation d'Ayman Ramdani, directeur général du groupe Rvincci. L'objectif de cette rencontre était d'annoncer l'arrivée au Maroc de la marque Olivier Strelli, l'une des plus prestigieuses signatures belges, en termes de design et de haute couture. C'est à travers sa gamme de montres de luxe que la marque a choisi le Maroc comme premier point d'attache sur toute la région Moyen-orient et afrique. Le projet, porté par cet ancien huissier de justice belge d'origine marocaine, traduit l'ambition du groupe Rvincci, récemment créé, de «conquérir le marché marocain». Pour ce faire, Ayman Ramdani peut compter sur le soutien et le coaching des représentants belges au Maroc. «Nous recevons de plus en plus de belgo-marocains qui envisagent d'investir au Maroc. Nous essayons de les guider et de les encadrer pour faciliter leur installation, et de leur apporter une meilleure visibilité de la réalité du marché», nous explique Nour Badraoui Drissi, directrice de la Chambre de commerce luxembourgeoise. Objectif, introduire la marque ! «Ce n'est pas facile de satisfaire la clientèle marocaine, friande de marques de luxe et de mode. Pour cela, nous sommes très sélectifs dans le choix des revendeurs locaux», explique Ayman Ramdani. Le directeur de Rvincci Group se donne, tout au plus, une année pour trouver les bons partenaires au Maroc pour distiller ses montres sur le marché national. Sans quoi, l'homme d'affaire belgo-marocain n'hésitera pas à «prendre le taureau par les cornes», et installer son propre réseau de distribution. «À ce moment là, c'est toute la marque Olivier Strelli que nous importerons au Maroc», ajoute Ramdani. Un projet ambitieux, qu'il veut avant tout humain. «Un pourcentage, de toutes les ventes de produits de la marque, ira à des associations pour les orphelins, les enfants cancéreux et les personnes âgées», nous confie le dirigeant de Rvincci. Pour lui, il est question de «contribuer au développement économique et social du pays».