Le Maroc est un terrain fertile pour la bi-bancarisation (ndlr: double accès à la banque, au Maroc et dans le pays d'accueil). Ce constat est dressé par la BAD dans son dernier rapport sur les transferts des migrants en Afrique. Les experts de la Banque basent leurs conclusions sur le fait que l'essentiel des envois d'argent transite par le circuit bancaire et rend ainsi plus aisé le développement des produits et services liés à la bi-bancarisation. Il n'empêche que la BAD constate que la résilience des transferts en espèces se vérifie même au Maroc, où ils représenteraient 32% des montants transférés.