C'est un bilan extrêmement encourageant qui vient d'être publié à l'issue de la tenue du conseil d'administration de l'Office marocain de la propriété intellectuelle (OMPIC). Plusieurs points ont été éludés lors de cette réunion et qui ont trait aux objectifs à court terme que l'Office s'est déjà fixés. L'année 2010 a connu une hausse sensible du nombre des brevets déposés, avec plus de 1.007 propriétés enregistrées, soit +80% qu'en 2004. La part des personnes morales a été la plus décisive dans ce seuil record, qui montre la nouvelle logique de confiance que suscitent les réformes successives des modes d'action de l'OMPIC. Les universités marocaines ont elles aussi mis la main à la pâte en 2010, puisque 40 brevets ont été enregistrés au nom des établissements d'enseignement supérieur. La contribution des sociétés a été aussi en évolution et a été multipliée par 4 durant l'année écoulée. Pour le volet des marques, l'augmentation des marocaines a été parmi les grands points de satisfaction mentionnés au cours de ce 14e conseil d'administration. Les statistiques montrent que le nombre de dépôts d'origine marocaine a évolué de 36% sur les six dernières années pour atteindre 5.645 nouveaux noms commerciaux. Le chantier des services en ligne a été surveillé de près durant l'année 2010. L'OMPIC a eu l'agréable surprise de voir le nombre des opérations de ses services offerts via le Net se multiplier par dix, pour atteindre plus de 40.000 opérations réalisées en faveur des usagers de l'Office. Le volet de la protection a également été évalué durant cette réunion pour tester l'effet des nouvelles mesures juridiques qui sont venues renforcer cet aspect crucial de la fonction de l'Office. Même si aucun bilan n'a été donné sur les actions de sensibilisation des entreprises, l'optimisme était de mise. «Ces importantes réalisations d'ordre quantitatif, souligne Dounia El Ouardi, responsable au sein du système d'information à l'Office, ont été accompagnées par de nombreuses activités visant l'amélioration du système de protection et l'instauration de la culture de propriété intellectuelle au sein des entreprises». L'Office, qui a un contrat d'objectifs à l'horizon 2015, a une vision «qui ambitionne d'apporter le support nécessaire aux entreprises marocaines pour la protection de leur création et pour stimuler la créativité et l'innovation», remarque la même source. L'Office marocain de la protection intellectuelle entame d'ailleurs durant cette année 2011 l'extension du réseau d'information technologique baptisé «TISC» et qui vise à compléter la nouvelle grille des services dédiés aux entreprises inscrites dans la lutte contre la contrefaçon.