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3e caravane de l'export Les premiers semis
Publié dans Le Soir Echos le 17 - 12 - 2010

Maâzouz : « Le bilan s'avère très positif » Le budget alloué à cette caravane s'est élevé à près de 10 millions de DH.
Mission accomplie ? Difficile de trancher bien que le succès fasse l'unanimité. En tout cas, les premiers semis sont lancés et les caravaniers ont laissé certainement des traces de leur marche.
De l'avis de Abdellatif Maâzouz, ministre du Commerce extérieur, « le bilan s'avère très positif ». Le ministre affirme que « cette mission de prospection a atteint les objectifs qui lui sont assignés préalablement ». Monsieur commerce extérieur du Maroc en recense trois. Il s'agit en premier lieu d'un objectif de communication : « il faut mettre en valeur le potentiel des exportations des entreprises nationales». Le deuxième objectif est promotionnel, consistant en l'accompagnement ciblé des hommes d'affaires marocains pour la pénétration des marchés porteurs. Il faut, selon le ministre, « rapprocher les entreprises de ces nouveaux marchés et les accompagner à concrétiser des contrats commerciaux et des partenariats d'investissements». Pour le troisième objectif, le ministre du commerce extérieur insiste sur l'aspect pédagogique de cette caravane. Maâzouz estime que «la finalité est d'inculquer aux opérateurs la culture de la prospection pour développer l'export, en les poussant à réitérer et à aller de l'avant dans cette démarche ». « Si un minimum de 20 entreprises sur les 100 participant à cette mission commerciale accrochent à ce stade des marchés ou réalisent des investissements en Afrique, la Caravane de l'Export aura atteint ses objectifs », précise le ministre.
«Un objectif réaliste, d'autant plus que le ministère du commerce extérieur ne lésine ni sur les moyens ni sur les ressources humaines accompagnant cette démarche », estime un opérateur. Et pour preuve, le budget alloué à cette caravane s'est élevé à près de 10 millions de DH. À noter que l'Etat prend en charge 80% des frais. Mais si les opérateurs saluent l'efficacité de la démarche de l'équipe ministérielle, il relèvent que l'appareil diplomatique économique « ne joue pas pleinement son rôle».
INTERVIEW
Saâd Benabdellah, DG de Maroc Export
« Nous ne disposons pas encore
de moyen pour être partout »
Le bilan de la 3e caravane de l'export en Afrique, qui a sillonné quatre pays entre le 05 et le 11 décembre, à savoir la Mauritanie, la Gambie, le Burkina Faso et la République démocratique du Congo, est jugé positif par ses organisateurs. Le chemin de l'export vers l'Afrique reste certes semé d'embûches, mais d'ores et déjà ce tournant décisif vers un esprit de libéralisme marque les esprits, notamment avec les premiers résultats encourageants que nous livre Saâd Benabdallah, Directeur Général de Maroc Export.
Quel bilan d'étape ?
Je préfère parler d'état des lieux que de bilan. Un bilan définitif ne peut en fait être préparé qu'après deux ou trois, voire quatre mois de la fin d'une mission commerciale de prospection. Mais les premiers éléments sont encourageants. On parle de l'organisation de plus de 3.275 rencontres B to B entre opérateurs marocains et africains. Ce qui est très important. Dans le détail, il y a eu 630 rendez-vous en Mauritanie, 450 en Gambie, 895 au Burkina Faso et 965 au Congo. Si je répartis ces rendez-vous par secteurs, j'aurais en Mauritanie deux secteurs qui sont l'électricité et les BTP ; en Gambie, les nouvelles technologies et l'agriculture ; et au Burkina Faso, les secteurs de l'électricité, de la pharmacie et des nouvelles technologies. Je pense que cette caravane a atteint les objectifs escomptés. Et que tous les secteurs représentés ont eu des retours sur investissement. On a opté pour une démarche intersectorielle, c'est-à-dire qu'un secteur joue la locomotive pour tirer les autres. On leur avait promis (hommes d'affaires) des B to B et des B to G, ils les ont eus. Mais attention, il ne faut pas s'en arrêter là, il faut aller plus loin avec un suivi de ces projets de partenariats.
Le rôle de la diplomatie économique est fortement critiqué… qu'en pensez-vous ?
Je ne suis pas en position de juger le rôle de la diplomatie économique. Néanmoins je peux vous assurer que l'outil diplomatique qui nous a accompagnés durant ce périple d'affaires pour avoir ces B to B ou B to G a joué pleinement son rôle. Preuve en est qu'en Gambie, on a été reçu par les plus hautes instances de l'Etat. Je pense que la diplomatie travaille et s'adapte au fur et à mesure à travers les enjeux du moment. En tout cas, on apprend qu'il y a des axes d'amélioration en cours de mise en place (lancement de nouvelles antennes…).
Le produit marocain pâtit du manque de compétitivité et non pas de promotion. Que prévoit votre stratégie dans ce sens ?
La demande en produits marocains n'est pas aussi cadrée que nous le pensions. C'est ce que nous sommes en train de développer aujourd'hui : promouvoir le produit Maroc. Il faut savoir que la veille commerciale et économique n'est pas encore très développée dans les entreprises. Mais la compétitivité relève de la stratégie de chaque entreprise. L'Etat ne peut assurer que l'accompagnement et le suivi des opérateurs pour la promotion de leurs produits et services à l'étranger, notamment à travers les missions commerciales.
Y aura t-il d'autres caravanes ? Et pensez-vous que cette formule est la meilleure ?
On a annoncé ce concept depuis un an, durant lequel nous avons pu visiter dix pays. Depuis cette date, il y a de plus en plus d'entreprises qui s'inscrivent dans ces missions. La démarche est appréciée par les entreprises, car nous structurons notre prospection de manière pragmatique en fonction des secteurs visés dans chaque pays . Courant 2011, nous organiserons deux caravanes multisectorielles, une en mai et l'autre en décembre, dans des pays non encore visités. La première pour l'Afrique, dont deux pays anglophones, et la seconde pour les pays du Golfe. C'est aussi une nouvelle génération de caravanes, qui intégreront la spécification sectorielle des prospections comme celle 100% électrique et qui sera organisée en février prochain.
Pourquoi les pays d'Amérique latine ne figurent-ils pas parmi les marchés cibles de votre stratégie ?
Nous ne disposons pas encore des moyens et des ressources humaines nécessaires pour être partout. Il est préférable à ce stade d'investir d'abord dans les pays africains pour consolider les partenariats mis en marche. Graduellement, nous allons monter en puissance, pour élargir nos points de prospection. Les missions commerciales dans les pays d'Amérique suivront.


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