Ce n'est pas une « manita », mais quand même un affront de taille. Lors du Clasico de ce mercredi, le Barça a démontré une nouvelle fois sa nette supériorité sur son rival de toujours, le Real Madrid, en remportant le match par un cinglant 1-2. Pep Guardiola et ses hommes sont venus à 7 reprises au Santiago Bernabeu, durant les 4 saisons écoulées, et ils ne l'ont jamais quitté sur une défaite (5 victoires et 2 nuls). La phase aller des quarts de finale de la Coupe du roi, a été une nouvelle démonstration de la nette supériorité du FC Barcelone sur son rival, le Real Madrid. Le Barça a remporté le duel (1-2), grâce à des buts de Puyol (48') et Abidal (77'), remontant ainsi l'avance madrilène sur une réalisation de C. Ronaldo (11'). Composition inhabituelle du Real José Mourinho nous a habitués à aligner des compositions « surprises » lors des Clasicos. Cette fois, la surprise était la titularisation de H. Altintop au poste d'arrière droit, et aussi la mise en place d'un trio de récupérateurs inédit, avec Pepe, L. Diarra et X. Alonso, afin de bétonner devant les buts de Casillas et ne laisser aucun espace à l'adversaire. Guardiola, lui, n'a apporté aucun changement au onze qui a conquis le Bernabeu le 10 décembre dernier, à l'exception du gardien Pinto qui a remplacé Valdes. Le match démarre sur un rythme infernal imposé par les hôtes dans l'intention d'intimider l'adversaire et de prendre l'avantage au score. Le plan de Mourinho fonctionne. Sur le premier tir cadré des Madrilènes, un premier but signé C. Ronaldo d'un tir croisé qui passe tout près du pied de Pinto. Le système défensif du « Special One » a marché aussi puisque le R. Madrid a su enrayer les attaques des Catalans et garder son avantage jusqu'à la pause, malgré une possession de balle de 70 % pour le Barça. Le match des entraîneurs À la mi-temps, dans les vestiaires, un match se gagne ou se perd. À ce jeu, Mourinho n'a pas encore trouvé le moyen de battre Guardiola. Puisque dès l'entame de la 2e période, le Barça recolle au score sur un corner de Xavi repris magistralement de la tête par le capitaine C. Puyol. Les visiteurs sortent, alors, le grand jeu. « Possession et patience » était leur devise. Messi n'a pas brillé comme à l'accoutumée, mais c'est un joueur à qui il suffit un instant de génie pour faire la différence et, s'il ne marque pas, il met ses partenaires dans les conditions pour le faire. À la 77,' il dépose un caviar sur la poitrine d'Eric Abidal, qui contrôle et frappe de l'extérieur du pied gauche à raz de terre pour tromper Casillas. Deuxième but du FC Barcelone, et une victoire qui lui permet d'aborder le match retour – à domicile – avec un avantage conséquent.