Importations : Le gouvernement réduit drastiquement le droit de douane sur les smartphones    La Fondation Mohammed VI des Ouléma Africains, pilier de la coopération religieuse en Afrique    La Bourse de Casablanca ouvre en baisse    CAN 2025 : Rabat forme ses professionnels de l'hôtellerie-restauration pour un accueil exemplaire    Revue de presse de ce vendredi 5 décembre 2025    Secousse tellurique de magnitude 4,9 ressentie dans le sud de l'Espagne    Sektioui : Le match contre Oman, décisif pour la qualification en quart de finale    L'Ittihad de Tanger présente l'entraîneur espagnol Pepe Mel et la vision sportive du club    Tirage/CdM 2026 : quels scénarios pour les sélections africaines, du meilleur au pire    Marjane célèbre les supporters et dévoile un dispositif exceptionnel pour la CAN 2025    UNESCO : Casablanca et Oujda rejoignent le Réseau mondial des villes apprenantes    Voici les hauteurs de pluie enregistrées ces dernières 24H    Admission au barreau de Paris des étudiants de Sorbonne-Euromed Maroc    L'Humeur : Manal, madame l'ambassadrice    Andrew Dominik : « La femme comme sujet au cinéma m'a toujours inspiré »    « Fatna, une femme nommée Rachid » : Hélène Harder ravive la mémoire combattante de Fatna El Bouih    FIFM : Karima Saïdi dévoile "Ceux qui veillent", un hymne à la mémoire et au lien -Interview-    Maroc-Espagne : Bourita salue un « partenariat modèle » et appelle à des « solutions innovantes » pour les dossiers complexes    Le Maroc réélu au Conseil d'administration du Programme alimentaire mondial    Les présidents du Rwanda et de la RDC signent un accord de paix à Washington    Le Burkina rétablit la peine de mort dans son projet de nouveau Code pénal    Plusieurs chats infectés par la grippe aviaire en Allemagne    Un Partenariat à Fort Enjeu Stratégique : Pourquoi le Golfe demeure-t-il un soutien indéfectible à la marocanité du Sahara ?    Région arabe : 2024, année la plus chaude jamais enregistrée    Le Sahara, levier de développement continental qui inspire    La coopération maroco-espagnole a atteint un niveau « sans précédent » (M. Bourita)    Autodétermination, autonomie et nouveau cap diplomatique : ce que révèle la parole de Nasser Bourita    Le Maroc souligne « un moment inédit » dans ses relations avec l'Espagne    CAN Maroc 2025: la FIFA fixe la mise à disposition des joueurs au 15 décembre    JO d'hiver 2030 : une enveloppe de 1,4 milliard d'euros validée pour les ouvrages olympiques    Salé : Clôture du championnat de mini-football La route vers la CAN Maroc 2025    Rabat : La Fondation Real Madrid inaugure son programme éducatif de football    Fatim-Zahra Ammor : « Les performances sont le fruit d'une politique gouvernementale volontariste et ambitieuse »    ONDA : quatre nouveaux directeurs nommés à la tête des aéroports de Marrakech, Tanger, Fès et Agadir    Standard Chartered renforce son ancrage régional avec l'ouverture de son bureau marocain    Salé: Clausura del campeonato de mini-fútbol El camino hacia la CAN Marruecos 2025    Benguerir : UM6P dévoile CoreLabs, la plateforme de recherche expérimentale panafricaine    Rhinocéros noirs : le Kenya intensifie la protection    Températures prévues pour samedi 06 décembre 2025    As Morocco and Spain meet in Madrid, Sumar MP renews criticism of Spain's Sahara stance    inwi mise sur les constructions neuves pour accélérer la fibre au Maroc    Nigeria. Les services et agriculture piliers de la croissance    E-Visa : Le Gabon modernise les formalités d'entrée    Réunion de haut niveau Maroc - Espagne : Plusieurs accords de coopération signés    «Mira» de Lakhmari : La rupture qui n'en est pas une ?    Le chat domestique européen a été amené de l'Afrique du Nord, selon une étude    «El Sett» : Marwan Hamed's bold reimagining of Oum Kalthoum premieres in Marrakech    ElGrandetoto tops Spotify Wrapped Morocco 2025, as hip-hop reigns supreme    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



L'intervention militaire ne fait pas l'unanimité | Le Soir-echos
Publié dans Le Soir Echos le 20 - 09 - 2012

L'intervention militaire africaine sollicitée par les dirigeants pour sauver le nord du pays, occupé depuis des mois par des groupes islamistes armés, ne fait pas l'unanimité au sein de la société malienne.
Blaise Compaoré lors de la réunion de la CEDEAO.
Alors que la CEDEAO multiplie les concertations visant à arrêter les modalités d'un déploiement probable d'une force d'intervention au Mali, visant à stopper l'avancée vers le sud des groupes islamistes armés, qui contrôlent le nord depuis plusieurs mois; des voix s'élèvent au sein de la classe politique et de la société pour dénoncer une telle intervention. Partis de la place de la liberté, quelques dizaines de manifestants ont terminé mardi leur marche au ministère malien de la Défense et des Anciens combattants et ont remis une déclaration aux responsables. Oumar Mariko, le leader du MP22, une coalition de partis politiques soutenant le putsh du 22 mars contre le régime du président Amadou Toumani Touré, a réaffirmé la désapprobation, par son mouvement, de l'intervention africaine sollicitée par son pays. « Nous faisons confiance à notre armée. Restructurée, elle peut reconquérir les régions occupées », a-t-il déclaré. « Aucune force étrangère ne pourra libérer le Mali à notre place. Nous n'accepterons pas le diktat d'une force étrangère chez nous. Nous reconnaissons la fraternité mais nous ferons confiance à notre armée », a poursuivi Oumar Mariko. Les manifestants ont d'ailleurs averti que le pays prendra feu le jour où les soldats de la CEDEAO s'introduiront sur le sol malien. « Gare aux militaires de la CEDEAO, s'ils mettent les pieds chez nous. Qu'on nous donne ce dont on a besoin, c'est-à-dire les moyens et nous libérerons le nord de notre pays », ont-ils scandé.
Trouver une issue à la crise
Le président burkinabé, également médiateur de la CEDEAO sur la crise au Mali, Blaise Compaoré, qui a été reçu hier par son homologue français, François Hollande, a évoqué la crise malienne à l'Elysée. Les deux dirigeants ont discuté des moyens susceptibles d'aider le Mali à recouvrer la maîtrise de l'ensemble de son territoire et à lutter contre les groupes terroristes qui contrôlent le Nord. Le président français a appelé le Mali, la CEDEAO et l'Union Africaine à poursuivre leurs efforts pour trouver une issue à la crise. Pour sa part, le chef d'Etat du Burkina Faso a rappelé sa disponibilité à accompagner les efforts de la communauté internationale pour combattre la menace que font courir les groupes terroristes à l'ensemble des pays de la sous-région. Les dirigeants africains sont actuellement en train de mettre sur pied la stratégie à adopter pour mener l'intervention à bien. En début de semaine, les ministres de la Défense et des Affaires étrangères de l'Afrique de l'Ouest se sont réunis à Abidjan pour étudier le plan de déploiement.
« Nous avons réaffirmé notre volonté de soutenir et encourager le Mali dans ses efforts visant à la reconquête légitime de son intégrité territoriale. La tâche est immense mais pas impossible » a soutenu le ministre ivoirien des Affaires étrangères, Daniel Kablan Duncan, à l'issue des travaux. Pour le président de la Commission de la CEDEAO, Kadré Désiré Ouédraogo, « l'heure n'est plus à la tergiversation mais à l'action concertée ». « Il faut agir face à l'inacceptable et face aux criminels de toutes sortes qui occupent le Nord-Mali », a-t-il lancé. Toutefois, l'ONU n'a pas encore donné son feu vert à cette opération qui doit mobiliser quelque 3300 soldats de la sous-région.
Nord-Mali, « un nouvel Afghanistan »
Les autorités maliennes ont quant à elles indiqué qu'elles ne voulaient pas que des troupes ouest-africaines combattent, mais plutôt qu'elles apportent un soutien logistique et aérien, ainsi qu'une participation au maintien de l'ordre, une fois les villes du Nord reconquises. Le désordre qui règne dans le nord du pays suscite de vives inquiétudes. « Au Mali, on risque un nouvel Afghanistan. Si le nord du pays, occupé par les islamistes, se lie à l'action de la secte Boko Haram au Nigeria et à la situation dans le sud algérien, un mélange explosif se crée », a mis en garde le ministre italien de la Coopération internationale, Andrea Riccardi, dans une interview. Il est à souligner qu'à ce jour plusieurs pays de la sous-région ont refusé de participer à l'intervention militaire au Mali. Il s'agit entre autres du Ghana, du Sénégal et de la Mauritanie.
* Tweet
* *


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.