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Immobilier Ça repart !
Publié dans Le temps le 06 - 01 - 2011

La plupart des professionnels sont optimistes et s'attendent à une véritable reprise en 2011.
«L'année 2011 sera celle de la grande relance de l'immobilier». La déclaration émane de Taoufik Hejira, ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de l'Aménagement de l'Espace. Si le ministre est aussi optimiste et confiant par rapport à une relance du secteur en 2011, c'est qu'un véritable plan d'action a été entrepris par son département et qu'il s'étalera jusqu'à 2012. Ce plan d'action vise le renforcement du cadre juridique et réglementaire du secteur. Ce qui se traduira par une plus grande transparence, un encadrement des professionnels et une professionnalisation du secteur. Des changements structurels dont le secteur avait besoin. Qu'il soit promoteur, intermédiaire, acquéreur ou professionnel du bâtiment, tout un chacun trouvera satisfaction dans ces nouvelles mesures. Ajoutées à cela, les campagnes de sensibilisation de la FNPI (Fédération nationale de la promotion immobilière) opérées en 2010 et qui se poursuivront l'année prochaine. Visant à sévir contre le phénomène du noir, ces campagnes se sont avérées une véritable prise de conscience collective de ce frein pour la promotion du secteur, puisque tous les promoteurs ont répondu à l'appel de la fédération.
Les intermédiaires positivent !
Du côté des agences immobilières, les avis sont partagés et ce, en fonction des régions où ils opèrent. Mais en général, l'optimisme est de mise pour l'année 2011. Même si les prix ont marqué une timide hausse et malgré une certaine frilosité de la demande vis-à-vis de l'achat d'un bien, les professionnels de l'intermédiation ne cachent pas leur confiance quant à une relance du secteur. La reprise est en effet, selon ces derniers, inéluctable, les expatriés se font de plus en plus nombreux, le logement social tirera sa révérence en 2011, de nouvelles dispositions sont dans le pipe pour professionnaliser le secteur d'autant que les spéculateurs ont compris que leurs expectatives ambitionnant de vendre au prix le plus cher ne sont plus à l'ordre du jour. Une chose est sûre : la reprise pointe du nez et 2011 sera l'année de la structuration !
Dossier réalisé par Mohamed Amine Hafidi et Mohcine Lourhzal
Casablanca
Les quartiers in de Casa
La location a connu un engouement particulier pour ces quartiers huppés non loin du centre-ville.
les quartiers les plus chics de Casablanca sont Anfa Sup, Aïn Diab et Californie. Ici les villas se font nombreuses et la verdure est omniprésente sauf que la vie nocturne de la corniche de Aïn Diab a laissé place à des locaux commerciaux, des bars et pubs et lieux de divertissement. à Anfa Sup, les villas commencent à partir de 10 millions de dirhams. Actuellement, peu de transactions de ventes sont réalisées. Par contre le locatif se porte très bien, selon Abel Soulaymani, flathunter chez l'agence Capital Foncier. En effet l'agence a pu dénicher, il y a 15 jours, des villas à Anfa Sup et Aïn Diab à 30 000 DH pour des collaborateurs de l'OCP. Et sur ce registre l'agence compte renforcer son positionnement sur le segment professionnel. Des norvégiens, Indiens et Chinois ont choisi les services de l'agence pour louer des appartements haut standing. C'est dire que les expatriés permettront de tirer vers le haut le marché immobilier dans ces quartiers surtout avec l'avènement de plusieurs fonds d'investissement. Une véritable aubaine pour les intermédiaires qui ne cachent pas leur optimisme pour début 2011. Du côté du quartier Californie, le prix de vente peut atteindre les 12 millions de dirhams. Pour les villas jumelées, leur surface est plus réduite et va de 250 à 300 m2. Leur prix est d'environ 7 millions de dirhams. Quant au prix de la location d'une villa jumelée de 300 m2, il peut atteindre 35 000 DH, tandis que celui d'une villa individuelle de 450 m2 peut s'élever à 50 000 DH.
Une demande accrue
Les quartiers Maârif, Racine et Gauthier sont considérés comme la deuxième zone la plus huppée de la ville blanche.
se trouvant sur le même axe, ces quartiers sont caractérisés par la proximité à de nombreux commerces et des franchises de prêt-à-porter. On note également la présence de sièges de plusieurs entreprises qui préfèrent se loger sur le boulevard Zerktouni qui sépare le quartier Maârif du quartier Gauthier. Ce dernier par exemple, continue d'attirer les acquéreurs intéressés par les petites surfaces mais qui peinent à trouver l'appartement recherché à cause des prix jugés peu élevès par rapport à la demande. Ici le m2 est négocié entre 14 000 et 18 000 DH. Par ailleurs, un peu plus loin, du coté de Racine, le m2 commence à partir de 15 000 DH pour atteindre
20 000 DH.
Coup de cœur
Galeria, Gauthier
en plein cœur de Casablanca, niché dans le quartier Gauthier, s'érigera bientôt un projet des plus innovants : Galeria. Les promoteurs d'Anwar Développement ont mis les petits plats dans les grands quant à la conception de ce projet inédit. Le condominium comprendra 115 appartements et 5 duplex variant entre 120 m2 et 250 m2. «Anwar Developpement, est la marque d'excellence de Anwar Al Moustakbal sous laquelle nous développons trois projets majeurs dont l'état d'avancement s'inscrit parfaitement dans notre planning de réalisations. Il y a d'abord Dar Dmana à Marrakech dont nous livrerons une première tranche au second semestre 2011. Globalement, il s'agit là de 412 unités sur 29 hectares. Ensuite, nous parachèverons le projet Perla Saidia, dont la livraison s'effectuera au 2é trimestre 2011. Côté économique et moyen standing, nous comptons les projets Abraj Al Fida, Ikamat al Boustane à Sidi Moumen et Idmaj au quartier Moulay Rachid», déclare M. Tayeb Daoudi, DG de Anwar Développement.
Pour les amateurs d'art-déco
Au niveau du centre ville ou à Mers Sultan, les fans d'architecture art-déco peuvent se réjouir d'une offre abordable.
longtemps prisée par les étrangers, l'architecture des quartiers du centre-ville et de Mers sultan commence à attirer de plus en plus les Marocains. On y trouve également des entreprises et des centres d'appels qui ont choisi de s'y implanter, non pour des soucis d'architecture mais pour une proximité géographique. Au centre ville, le moyen standing se négocie à partir de 10 000 le m2 pour atteindre
16 000 DH le m2, quant au haut standing, il commence de 15 000 DH pour frôler les 20 000 le m2. Pour le quartier périphérique Mers Sultan, les prix sont en nette baisse. Ainsi le m2 pour le moyen standing peut se négocier autour d'une fourchette qui débute à 7000 DH et ne franchira pas la barre des 10 000 DH. Sur un autre registre, le quartier Bourgogne qui se trouve entre le centre ville, Maârif, El Hank et Lahjajma constitue l'un des quartiers les plus demandés actuellement. Quelques ruelles forment ce qu'on appelle le triangle d'or de Bourgogne et se situent au sud du secteur, près de Racine. Cette tranche constitue le must du quartier Bourgogne mais peu de ventes sont réalisées actuellement à cause d'un grand décalage entre le prix affiché par le propriétaire et le prix annoncé par l'acquéreur. Malgré tout, le quartier reste l'un des quartiers les plus intéressants de la métropole, se distinguant par ce mariage entre le populaire et le chic. Ici, le moyen standing tourne autour de 10 000 à 13 000 DH le m2. Pour le haut standing, il faudra débourser entre 18 000 et 20 000 DH le m2.
Dépaysement assuré
De la verdure, du dépaysement et de la tranquillité. Trois arguments pour acquérir un logement au CIL ou à l'Oasis.
le quartier CIL est l'un des quartiers de Casablanca où on peut jouir d'un dépaysement et d'une tranquilité, loin des embouteillages des Bd Zerktouni ou Hassan II. Comme le quartier Oasis, le CIL est composé de zones de villa. Vous l'avez compris, ce quartier est recherché pour sa fraîcheur, ses espaces verts, la largeur de ses rues et surtout la sérénité de ses lieux. Les villas sont de superficies moyennes et peuvent aller de 300 m2 à 1000 m2. Le prix moyen affiché est de 20000 DH le m2. Du coté de l'Oasis, les prix tendent vers la baisse avec une fourchette comprise entre 12 000 DH et 15 000 DH le m2 pour un appartement bien situé. Quant aux terrains nus destinés à la construction de villas, on peut débourser entre 6 000 et 10 000 DH le m2. Non loin de là, le quartier Palmier séduit toujours pour sa proximité au centre ville et également sa tranquillité. Un appartement moyen standing s'y négocie entre 9000 et 10 000 DH le m2. En revanche, les immeubles les mieux situés restent ceux entourant l'espace vert donnant sur le Bd Zerktouni, plus spacieux et dont le prix moyen du mètre carré pourrait s'élever à 17 000 DH. Une bonne enclave de tranquillité pour un bon rapport qualité prix
Rabat
Le luxe Rbati
Quand il s'agit d'opulence et de villas luxueuses, Souissi ou l'Ambassadeur sont les quartiers qu'il vous faut. Visite guidée.
la ville de Rabat à l'instar de la capitale économique du royaume a son lot de quartiers huppés. Espaces verts à perte de vue, rues spacieuses, voitures luxueuses et villas discrètes qui semblent impénétrables. A l'intérieur de ces villas, la réalité bouscule le rêve, grande piscine bordée de jardins à la Babel, un garage plein de bolides dernier cri et une architecture assez époustouflante. Bienvenue aux quartiers Souissi, l'ambassadeur et, dans une moindre mesure, Hay Riad. Ici, les prix sont inaccessibles pour les petites bourses. Au Souissi par exemple, vous ne trouverez nullement de villas de petite superficie. La moyenne est de 2 000 m2 ! Certaines agences ont préféré libeller leurs offres en euros. Un signe de l'opulence qui règne ici. En effet, l'acquisition d'une villa vous coûtera en moyenne la coquette somme de 17 à 25 millions de dirhams. A coté de Souissi, un autre quartier aussi chic que cher est très demandé. Ici, les villas peuvent atteindre la somme de 30 millions de dirhams. Plus bruyant et plus moderne, le quartier Hay Riad est également très demandé en particulier par les entreprises. Le mètre carré dans cette zone peut atteindre facilement les 20 000 DH pour les appartements haut standing d'une grande superficie.
Le Moyen Standing
Trois quartiers représentent une opportunité indéniable pour la classe moyenne qui souhaite acquérir un logement.
loin des quartiers Souissi et l'Ambassadeur, l'Agdal, l'Aviation ou encore Les orangers représentent un endroit idéal pour la classe moyenne. Les commerces de proximité, les magasins, les cafés et les entreprises sont nombreux dans cette région. Le quartier Agdal est segmenté en plusieurs zones selon votre portefeuille. La zone la plus chère, le haut Agdal, se trouve aux alentours du lycée Descartes et se compose d'appartements et de maisons de grandes superficies. Ici, le prix du mètre carré peut atteindre facilement 22 000 DH. Tandis que le bas Agdal, situé vers l'avenue de France, propose plusieurs appartements de petites surfaces et des studios. On y trouve beaucoup de jeunes et d'étudiants. Sur le moyen Agdal, la superficie augmente sensiblement. Un appartement de 100 m2 coûterait 1,7 million de dirhams. A l'Aviation, quartier parfait pour la classe moyenne r'batie, on peut y trouver des villas. Elles ont des superficies variant entre 300 et 800m² pour des prix moyens de 12 000 DH le m2. A l'instar de l'Aviation, le quartier des Orangers représente presque les mêmes configurations. Ce quartier est très prisé par les expatriés.
Avis d'expert
Samir
Benmakhlouf
DG de Century 21
le marché de l'immobilier dans les villes de Casablanca et Rabat est en hausse actuellement, alors que dans les autres villes du royaume, l'immobilier vit une certaine stagnation. Pour l'année 2011, nous sommes optimistes grâce aux nouvelles dispositions prévues dans le cadre de la loi de finance 2010 qui donne la priorité au logement social à travers notamment des incitations fiscales. C'est le meilleur moment d'acquérir un logement. Le Maroc reste plus ou moins un pays où le prix du foncier n'est pas excessivement cher, comparé aux prix affichés dans certains pays même pour les petites superficies.
Marrakech
Marrakech la somptueuse
Trois quartiers se distinguent par la luxure de leurs habitats. Tour d'horizon.
la première ville touristique du royaume ne cesse de se développer. Les hôtels poussent comme des champignons dans cette ville mais également les villas et les appartements haut standing. Ces logements sont orientés spécialement vers une clientèle étrangère et à une classe marocaine aisée. De ce fait et accentués par les spéculateurs, les prix ont vite flambé ces dernières années pour faire de Marrakech une ville hors de prix. A la Palmeraie, la région préférée pour les chaînes d'hôtels de luxe, on peut trouver des villas de 1 000 m2 avec 320 m2 habitables, en copropriété dans un complexe résidentiel. Prix de vente : 8 500 000 DH. Des appartements de 110 m2 sont aussi disponibles avec piscine collective au prix de 2 500 000 DH. A l'Hivernage, le quartier résidentiel par excellence de Marrakech, le prix du mètre carré varie entre 18 000 DH et 25 000 DH pour le haut standing et le luxe. Quant à Targa, le quartier le plus proche du centre ville et de Guéliz, on y trouve des villas de haut standing et de luxe, souvent érigées sur deux niveaux. Elles proposent entre 250 et 1000 m² habitables sur des parcelles de 250 à 1200 m². Dans ces grands volumes, l'architecture marocaine est assez contemporaine et d'inspirations diverses. Le prix du mètre carré constructible oscille autour de
2 000 DH/m².
Les riads ont toujours la cote !
Marrakech est devenue le véritable paradis des promoteurs immobiliers et des spéculateurs, en particulier pour les riads.
loin de la luxure, des étendues vertes de rêve, des villas de 2000 m2 entourées de golfs, de piscines et de resorts hors de prix, les Marrakchis de souche de classe moyenne peuvent trouver refuge dans l'un des quartiers les plus modernes et les plus accessibles de la ville. En effet, Guéliz est l'éponyme d'un quartier très actif vue son emplacement au centre ville. Une des raisons qui poussent la plupart des entreprises à siéger dans ce quartier, également les cafés, restaurants et autres boutiques et magasins sans oublier les agences bancaires qui pullulent dans ses rues où presque toutes les banques sont représentées. Ici, le haut standing se négocie à partir de 13 000 DH le m2. Un peu loin, on retrouve la nouvelle zone touristique de la ville ocre, à savoir l'Agdal. Devenu ces dernières années l'un des quartiers les plus huppés de la ville, le quartier attire les promoteurs immobiliers grâce à une demande accrue. Un appartement de 97 m2 a été vendu à 25 000 DH le m2. La flambée des prix au mètre carré n'a épargné aucun quartier de Marrakech, même l'ancienne médina de la ville a vu ses prix de logement exploser. La cause : la profusion des riads qui coûtent plus cher actuellement à cause de la demande des intermédiaires et des étrangers pour ce genre de logements. De plus, aucun prix n'est fixe, il dépend de plusieurs critères. L'irrégularité des prix est due à l'emplacement du riad, sa superficie et s'il est rénové ou pas.
Avis d'expert
Jawad Ziyat
DG de Prestigia
la crise de l'immobilier haut standing n'a touché que les offres immobilières destinées à des types de clientèles spécifiques : les spéculateurs et les étrangers. Les nationaux, eux, continuent d'acheter. Et c'est justement le cœur de notre cible. Notre grand atout est l'emplacement sans égal de nos projets. A Marrakech, Prestigia est en train de construire le seul golf urbain de la ville ocre, avec une composante immobilière et touristique de premier choix. A Rabat, le projet Ryad Al Andalous occupe une place stratégique au centre du quartier huppé de Hay Ryad. Il en est de même pour nos autres projets à Fès, ou encore à Bouknadel en pleine plage des Nations. Enfin, Prestigia peut se targuer de proposer à ses clients des projets à rapport qualité-prix très intéressant. En résumé, la force de Prestigia est de proposer des biens immobiliers luxueux, adaptés et originaux, sur des sites uniques.
Tanger
Coup de chaleur sur le prix !
Les Tangérois ont été victimes du développement économique de leur ville. Les prix ont flambé ces dernières années et ça risque de grimper !
selon les spécialistes de l'immobilier, Tanger verra le prix de l'immobilier augmenter davantage à partir de 2011. Cette augmentation est principalement due au développement que connaît la perle du nord, comme la rénovation du port de Tanger à titre d'exemple. Aussi, les professionnels du secteur appellent-ils à saisir l'occasion et acquérir des biens immobiliers avant que le marché ne flambe à l'instar des autres grandes villes du royaume. L'un des quartiers les plus prisés de la ville est sans conteste l'avenue des FAR, surtout dans le segment du haut standing. Constitué principalement d'appartements, il est destiné à une clientèle qui vient de l'extérieur de Tanger, particulièrement des cadres qui s'y installent pour des raisons professionnelles. Les prix de location peuvent atteindre jusqu'à 12 000 DH pour un appartement haut standing. A Ibn Taima, le quartier administratif de la ville, les superficies sont de 100 m2 à 200 m2, mais des résidences peuvent dépasser largement cette superficie, et peuvent atteindre jusqu'à 400 m2. Le prix du m2 varie entre 12 000 et 16 000 DH. Par ailleurs, au niveau du quartier Californie, ce sont les villas qui prédominent. Le prix du m2 peut atteindre 25 000 DH. Les superficies varient en fonction de l'emplacement. En général, elles sont de 500m2 en matière de surface habitable. Avec le jardin, elles peuvent atteindre 1000 m2 de surface globale.
Agadir
Le foncier se fait rare
La ville touristique d'Agadir peine à suivre la tendance des autres villes. Les prix sont en hausse et la demande est frileuse.
«l e marché de l'immobilier et malgré la multitude de produits offerts, risque de stagner, voire baisser en 2011. En effet, les clients se font de plus en plus rares du fait du prix du foncier en constante augmentation», commente Me Jalila Amrani de l'agence immobilière Agimag. La moyenne des prix se situe entre 7500 DH et 10 000 DH le m2 pour les appartements haut standing et entre 7 000 et 7500 DH le m2 pour le moyen standing. En centre ville, c'est plus cher. Les prix commencent par 20 000 le m2 pour atteindre 30 000 DH le m2, alors que pendant le premier semestre 2010, ils se négociaient entre 15 000 et 25000 DH le m2 pour les appartements en bord de mer. Le quartier le plus prisé est le quartier Al Hoda selon Me Amrani, le prix du mètre carré est situé entre 8 500 et 13 000 DH. Par ailleurs, certains quartiers en vogue ont connu une hausse spectaculaire, à savoir le quartier Illigh et Cité Suisse. Pour le premier, il faut compter entre 10 et 12 millions de dirhams pour une villa. A la cité Suisse, les prix varient entre 6 et 10 millions de dirhams.
Avis d'expert
Mounia Lahlou
Directrice de la promotion immobilière au ministère de l'Habitat.
l'année 2011 sera l'année de la reprise, de l'encadrement et de la structuration du secteur. Les chantiers du logement social à travers la livraison des 250 000 logements vont pouvoir relancer la machine du secteur et redynamiser les principaux indicateurs du marché à savoir l'emploi, la construction, le marché du ciment, le bâtiment et la promotion. Par ailleurs, l'année 2011 verra le parachèvement des principaux projets de lois du secteur, entre autres la VEFA et le lancement de l'observatoire de l'immobilier qui permettra une plus grande transparence et une structuration du secteur. Nous sommes très optimistes quant à une dynamisation du secteur en 2011.
Oujda
L'Oriental revit
Grâce à plusieurs projets structurants et la nouvelle station balnéaire Saïdia, la région de l'Oriental connaît un boom sans précédent.
située à 60 km de la ville d'Oujda, la nouvelle station balnéaire Saïdia attire de plus en plus. Grâce à cette station, toute la région de l'oriental vit désormais au rythme du renouveau. Grands projets immobiliers, remise à niveau des infrastructures, projets balnéaires de grande envergure… Tant d'atouts qui font de la région d'Oujda une destination touristique par excellence. L'immobilier ne résiste pas pas à cette vague de développement, à travers une offre diversifiée (résidences touristiques, villas, appartements moyen et haut standing, immobilier d'entreprise…). D'après les prix affichés par l'agence immobilière Paris-Oujda Immobilier, il s'avère que l'offre existe et les prix varient en fonction du bien. En clair, un appartement de 120 m2 situé dans la zone de Saïdia en face de la mer est proposé à 2 016 000 DH. Un autre de 70 m2, composé de 3 pièces affiche un prix avoisinant 1 200 000 DH. Si vous préférez, les habitations spacieuses, mieux vaut opter pour une villa à Saïdia. Pour les prix, ils commencent à 2 250 000 DH pour une villa de 220 m2 composée de 9 pièces, pour atteindre 3 680 000 DH pour un
890 m2. Oujda semble se métamorphoser et devrait connaître un boom dans le secteur immobilier qui ira crescendo. Le meilleur conseil est d'acheter tant qu'il est temps et avant que la contagion inflationniste ne passe par là !
Essaouira
Essaouira a le vent en poupe !
La ville des mouettes a vu son marché immobilier flamber ces dernières années. Analyse
essaouira. Cette ville fondée par le sultan Sidi Mohamed Benabdellah attire pour son calme et son architecture qui rallie tradition et modernisme. Depuis quelque temps, les Marocains démontrent un réelengouement pour cette ville. En effet, grâce au festival Gnaoua, cette ville s'est métamorphosée à tous les niveaux. Le secteur de l'immobilier à Essaouira connaît lui aussi un grand développement. D'après les responsables à l'agence Karimo Essaouira, le foncier à Essaouira a considérablement augmenté. En effet, le prix de base d'un appartement haut standing au quartier Borj à proximité de la mer tourne autour de 10 000 DH le m2. Alors qu'un appartement pied dans l'eau peut atteindre jusqu'à 20 000 DH le mètre carré selon la superficie et l'emplacement. Pour les riads, les prix varient également en fonction de la superficie et de l'emplacement. De l'avis des professionnels, l'immobilier à Essaouira connaît une hausse des prix considérables favorisée par les différentes manifestations culturelles et projets touristiques (Mogador) qu'abrite la ville, ce qui donne lieu à un secteur de l'immobilier dont le prix monte en flèche. D'ailleurs, les 40 villas formant le premier quartier du projet Essaouira Mogador a été commercialisé à partir de 5 millions de dirhams et jusqu'à 10 millions. Actuellement, il s'agit de la commercialisation du deuxième quartier qui a inclu outre les villas, des appartements haut standing.
Avis d'expert
Moncef Lahlou
DG de Capital Foncier
le dernier trimestre 2010 a déjà donné la couleur avec une forte reprise sur le locatif à Casablanca et le professionnel, tous deux marqués et portés par un afflux d'expatriés et l'installation et le développement d'investisseurs étrangers. Cependant, cet état de fait concerne uniquement la capitale économique. Le secteur du neuf, véritable baromètre du marché est toujours à la traîne et en décembre on constate un timide regain et cela même sur Marrakech. L'année 2011 va reprendre sur le secteur du neuf pour les projets offrant le maximum de sécurité en terme d'aboutissement et de respect des délais. Les clients sont aujourd'hui averti et échaudés par la gestion déplorable des promoteurs en terme de respect du client et des retards. Le défi des promoteurs pour 2011 est de rétablir leur crédibilité face à une concurrence étrangère de plus en plus agressive.
la CGI compte poursuivre son programme d'investissement notamment la Marina de Casablanca.
Les ambitions de la CGI
C'est 1,5 MdDH qui vient d'être levé par la CGI (Compagnie Générale Immobilière), le bras immobilier de la CDG (Caisse de dépôt et de gestion). D'une maturité de 5 ans et d'une valeur nominale de 100 000 DH, cette levée de fonds est venue soutenir le programme de développement de la CGI sur la période 2010-2013. En effet, le groupe a prévu la réalisation d'importants investissements aussi bien dans le cadre de son activité propre qu'à travers ses filiales. Ces investissements portent sur le développement de nombreux projets toutes catégories confondues (moyen et haut standing, commerces, bureaux, projets touristiques…). Ainsi, le programme d'investissement du Groupe CGI est estimé à près de 23 MdDH sur la période 2010- 2013 dont 16 MdDH à réaliser par la CGI dans le cadre de son activité propre (hors filiales).
Marina de Casablanca : projet visionnaire
Si cette levée de fonds est survenue en cette période, ce n'est nullement fortuit. L'un des projets phares du groupe, à savoir la Marina de Casablanca, nécessite une consolidation et une poursuite de son développement. En effet, la CGI a entamé depuis près d'un mois les travaux de la deuxième tranche des espaces bureaux (160 000 m² du côté de la mer). La première tranche (100 000 m² sur le boulevard des Almohades) étant déjà bouclée. Des clients se sont manifestés pour l'acquisition de trois immeubles et les discussions seraient à un stade bien avancé. Ce qui augure d'une réussite du concept de la Marina. Ce projet est piloté par la société Al Manar Development Company, une filiale de la CGI créée en 2004.
En résumé, le projet Casablanca Marina présente une offre résidentielle et tertiaire de haute qualité avec une large diversité architecturale. Le projet intègre également des commerces, des bureaux, de l'hôtellerie, un palais des congrès, un aquarium, des équipements publics de proximité, ainsi que des espaces verts, de loisir et de sport collectifs qui complètent l'offre résidentielle intégrée. Le projet s'étale sur une superficie brute de près de 476 600 m².
Un concept qui attire !
En 2009, la société Al Manar a démarré la commercialisation de la première tranche de la composante résidentielle constituée de 252 appartements sur un total de 379 unités. Le taux de commercialisation au 30 juin 2010 s'était établi à 39% soit 148 unités. Al Manar, a aussi procédé à la cession du terrain du centre commercial à la JV détenue conjointement par Marjane Holding et Foncière Chellah ainsi qu'à la vente des lots des unités hôtelières, du port de plaisance et le centre de conférence à la SPV New Marina, filiale de la CGI. D'ailleurs, la filiale New Marina est une structure qui a été créée en février 2010 avec un capital social de 260 MDH. Sa raison d'être est de porter les actifs hôteliers (2 hôtels de 4 et 5 étoiles), le centre de conférence et la gestion des espaces de loisirs et commerces autour du projet de la Marina de Casablanca. L'actionnariat de cette filiale compte le fonds d'investissement touristique du Groupe Madaef, le Groupe jordanien Mawared et la CGI.
Par rapport aux perspectives de développement d'Al Manar, son chiffre d'affaires prévisionnel a été fixé à 1,37MdDH en 2012 pour bondir à 2,52 MdDH en 2013, date de la livraison finale du projet. D'ici là, les casaouis doivent s'impatienter pour voir émerger le premier pôle multifonctionnel de leur ville.
Mohamed Amine Hafidi
Prestigia, la filiale haut standing de Douja promotion ratisse large. Focus sur l'un de ses projets phares : Bouskoura Golf City.
Le luxe à portée de main !
prestigia, explose les compteurs. «Actuellement, plus de 1 200 biens, entre appartements et villas, ont d'ores et déjà été vendus dans le cadre de notre projet Bouskoura Golf City et nous sommes très optimistes par rapport à 2011 », déclare le DG de Prestigia Jawad Ziyat. En une année et demie de commercialisation, 1 200 unités résidentielles (villas et appartements) ont trouvé acquéreur et les premières livraisons sont prévues pour le premier semestre 2011 (au total, Bouskoura Golf City compte 1 200 appartements et 1 050 villas). De ce fait, face à cet intérêt grandissant pour ce projet immobilier haut standing, la société passe à la vitesse supérieure sur ce chantier. Prestigia a en effet opté pour un programme intégré à travers la formule GIE (Groupement d'intérêt économique) avec deux autres promoteurs, CGI et Palmeraie Développement en l'occurrence. Cette formule permettra aux entreprises de construction de travailler en tous corps d'état. Autrement dit, la totalité des villas seront livrées clés en main, ce qui permet de raccourcir les délais de livraison. Cet esprit d'intégration dans le processus de construction garantit en outre une meilleure qualité du bâti. Par rapport aux prix, M. Ziyat déclare « Notre tarification est très intéressante. Nous proposons un prix de 1,7 MDH à 3,9 MDH pour les appartements et entre 4 MDH et 12,5 MDH pour les villas ».
Démocratiser le luxe ?
Force est de rappeler que l'un des avantages concurrentiels de la société est sa tarification intéressante. Cette politique des prix est d'ailleurs l'un des principaux piliers de son positionnement. « La force de Prestigia est de proposer des biens immobiliers luxueux, adaptés et originaux, sur des sites uniques dotés d'équipements intégrés, et ce à des prix défiant toute concurrence. Ce niveau de prix se justifie par des coûts de production bas découlant d'un effet de volume important », justifie
M. Ziyat. Une particularité qui fait de Prestigia un des seuls opérateurs immobiliers au Maroc qui arrive à démocratiser le luxe et le rendre abordable aux Marocains.
Pour rappel, le projet qui s'étend sur un total de 220 ha comprend, entre autres composantes immobilières de luxe, un golf, ainsi que tous les services nécessaires à la vie quotidienne (crèche, services de proximité, centre sportif) pour un investissement global qui dépasse les 6 MdDH.
Pour favoriser l'éco-construction
Et la touche verte nest pas en reste. Pour ce qui est de l'assainissement liquide prévu pour ce projet, il est à signaler qu'une station d'épuration commune est prévue par les trois promoteurs en place. Les eaux ainsi récoltées et épurées serviront par la suite à l'irrigation du golf. En matière d'économie d'énergie, Prestigia a prévu une pré-installation du système de chauffe-eau solaire. Joli coup environnemental !
Côté chiffres et concernant tous les projets de la marque Prestigia, le nombre de logements vendus à fin septembre 2010 de la marque Prestigia dépasse les 4 000 unités pour un chiffre d'affaires de plus de 11 MdDH, alors que ce nombre a été de l'ordre d'environ 3 000 pour toute l'année 2009. Ce qui augure d'un bel avenir pour 2011.
Mohamed Amine Hafidi
Comme toute métropole mondiale, Casablanca offre diverses localisations répondant à plusieurs demandes.
Recherche foncier perdu
il est difficile de parler de zones d'activités plus ou moins prisées étant donné que tout quartier attire une demande particulière. Toutefois, force est de constater que cette attractivité fluctue selon les cycles de développement économique et sociodémographique des zones. En effet, la croissance naturelle d'une métropole comme Casablanca oblige un nombre important de secteur d'activité à privilégier une localisation en périphérie. Ceci est d'autant plus vrai pour des activités industrielles et logistiques. En même temps, nous pouvons assister à un retour d'activité tertiaire vers le centre ville suivant un cycle centre ville/entrée de ville selon la demande des opérateurs ainsi que de leurs cibles.
Les freins au développement
De manière globale, les freins qui stoppent le développement du marché sont le foncier, les investisseurs, le manque à gagner en ressources humaines et le manque de transparence. Pour pallier ces problématiques il faut d'abord mettre en place des zones dédiées au développement de l'immobilier d'entreprise à travers la mobilisation de la réserve foncière étatique. Aussi faut-il encourager le développement de l'investissement en immobilier via des véhicules d'investissement professionnels, opérer un saut qualitatif en terme de formation RH et en terme de normalisation du secteur et encourager la mise à disponibilité du grand public d'informations pertinentes et régulières sur le marché.
Qu'en est-il des attentes ?
Pour ce qui est des attentes du marché et avec l'ouverture des opérateurs marocains sur les meilleures pratiques mondiales en termes de construction et d'aménagement de locaux d'entreprise, on observe une évolution naturelle et progressive vers une mise à niveau de l'immobilier professionnel. Donc, au Maroc comme partout ailleurs, les occupants recherchent à optimiser leurs coûts immobiliers tout en gardant à l'esprit que ces locaux constituent un vecteur d'image de l'entreprise ainsi qu'un cadre favorisant la performance de leurs salariés. Ceci passe par plusieurs paramètres qui sont plus ou moins prioritaires selon le profil des occupants. Il s'agit de l'accessibilité et de la qualité de l'adresse du local, l'architecture et le volet esthétique du bien immobilier, la flexibilité des espaces de travail, la sécurité, le confort et enfin la performance énergétique.
En chiffre
Selon les derniers chiffres du baromètre du Centre régional d'investissement, la superficie moyenne d'un bureau est de 220m² alors que le stock en mètre carré varie entre 1 950 000 et 2 100 000 m2. Le besoin en espace de bureaux s'élève à 300 000 m2. Pour les locaux commerciaux, leur superficie moyenne est de 578 m2 alors que le besoin est de l'ordre de 350 000 et 370 000 m2. Le secteur de l'industrie et de la logistique affichent, quant à eux, un besoin respectif de 1 300 000 et 950 000m2.
Business Realties. (Cabinet de Conseil en immobilier d'entreprise pour le Maghreb)
Chakir Arsalane
Le DG de l'agence Carré Immobilier est confiant quant à la reprise du secteur immobilier en 2011. Explications.
«La demande n'a pas faibli»
Comment voyez-vous l'évolution du marché de l'immobilier au Maroc ?
L'immobilier se porte bien au Maroc. Ce marché se développe de manière constante bien que nous ayons traversé une crise en 2009. Sur le terrain, la demande n'a pas faibli. L'immobilier constitue un créneau d'activité qui se consolide.
Pensez-vous que le prix du foncier va baisser en 2011 ?
A mon avis le foncier ne connaîtra pas de changements notables en terme de prix. Je pense que ces derniers resteront stables. Le secteur du foncier au Maroc est très stable comparé aux autres pays étrangers entre autres.
Le secteur se porte bien au Maroc contrairement à d'autres pays. Pourquoi à votre avis ?
Je pense que cette situation est principalement due à la demande. La crise économique mondiale qui frappe de plein fouet l'Europe donne inéluctablement lieu à une baisse considérable de la demande surtout en immobilier. Pour ce qui est du Maroc, la demande en immobilier est satisfaisante ce qui donne lieu à une stabilisation des prix.
Propos recueillis par Mohcine Lourhzal
à travers le lancement de sa 2è campagne, la FNPI est plus que jamais mobilisée contre un phénomène inhérent au secteur : le noir !
Chasse au noir !
a l'occasion du lancement de la deuxième phase de la campagne de déclaration intégrale des prix des transactions immobilières, la Fédération Nationale des Promoteurs Immobiliers (FNPI) a organisé le jeudi 16 décembre dernier, une cérémonie de remise de banderoles en présence de plusieurs membres de la Fédération, de représentants des associations régionales de la FNPI, de la presse nationale et de l'Association marocaine de protection des consommateurs. En effet, c'est 350 banderoles avec la mention «prix de vente déclaré à 100%» qui ont été demandées par les promoteurs immobiliers et distribuées lors de cette rencontre qui s'insère dans le cadre des actions menées par la FNPI pour la professionnalisation du secteur de l'immobilier au Maroc et le renforcement du climat de confiance avec les citoyens et les pouvoirs publics. «Une campagne similaire sera organisée dans les différentes régions du Royaume par la FNPI et ses associations régionales à partir de janvier 2011», a déclaré Mohammed Iqbal El Kettani, directeur délégué de la FNPI.
Pour rappel, la fédération a lancé en juin 2010 une campagne de déclaration intégrale à 100% des prix de la transaction afin de combattre le phénomène du payement en noir qui est un frein au développement de l'immobilier au Maroc. Et cet appel de la FNPI a été accueilli favorablement par ses membres puisque plus de 200 banderoles ont été affichées sur les projets immobiliers à travers différentes villes du Royaume.
M.A.H.


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