Marché des changes (09-15 mai) : le dirham s'apprécie de 0,39% face au dollar    Le Parlement irakien toujours sans président    Coupe de la CAF: Où et quand suivre la finale retour RSB-Zamalek    OMS: un premier pas en vue d'améliorer l'efficacité du Règlement sanitaire international    Après le Maroc, des entretiens Serbie-Algérie    Diaspo #338 : Kaoutar Mouafik promeut le Maroc en Côte d'Ivoire    La DGSN lance la nouvelle plateforme "E-Blagh" pour la lutte contre la cybercriminalité    Marché des changes: Le dirham s'apprécie face au dollar    Casablanca: Pour une police de proximité, de nouvelles structures de sécurité inaugurées    SIEL-2024 : Remise du 10ème Prix national de la lecture    Maroc-France : Des entretiens à Cannes entre Rachida Dati et Mehdi Bensaid    La France et le Maroc renforcent leur coopération dans les échanges cinématographiques    Larache : Ouverture de la 12ème édition du Festival international d'équitation Mata    Ayoub El Kaabi a des offres...    Brahim Diaz privé de JO de Paris?    Tourisme d'affaires : le Maroc intègre le top 5 africain    Crédit du Maroc acquiert 33,33% de CDM Leasing et Factoring    Soft power culturel : Au-delà du zellige    Canada-Maroc: le rôle de la diplomatie scientifique mis en lumière à Ottawa    Bundesliga : Leverkusen termine la saison invaincu, un record    La Chambre des Représentants en passe d'exclure certains parlementaires    JPO de la DGSN: Immersion dans l'expérience du séisme d'Al Haouz    Rabat et Madrid veulent créer des chaires pour lutter contre les stéréotypes anti-marocains    Casablanca: mise en échec d'une opération de trafic d'une importante quantité de psychotropes    L'INDH célèbre 19 ans de progrès : Appel à faire de l'enfant un axe central    Myanmar : L'instabilité politique retarde le rapatriement des Marocains détenus    10ème Forum mondial de l'Eau en Indonésie: M. Akhannouch préside la délégation marocaine    Enseignement supérieur : 120 millions € de la BAD au programme UM4.0    Bourse de Casablanca: Une semaine dans le rouge    Coupe de la CAF: Au complet, la RSB à un match d'un 3è sacre    SIEL-2024 : Remise du 10ème Prix national de la lecture    Message de condoléances de Sa Majesté le Roi à la famille de feu Haj Ahmed Pirou    Le secrétaire de NAUSS salue l'engagement de la DGSN pour la sécurité nationale    Interdiction potentielle de TikTok aux Etats-Unis    Omar Hilale dénonce les pressions de l'ambassadeur algérien sur les délégations soutenant la marocanité du Sahara à Caracas    Golf: Schauffele s'empare de la première place du PGA Championship    C24: L'Union des Comores réaffirme son soutien au plan d'autonomie    Littérature. Un nouveau-né captivant de Hind Berradi    L'Humeur : La grande générosité de l'UM6P    Roundup : Récit d'un piège cruel tendu aux Marocains séquestrés au Myanmar    Botola D1/Mise à jour. J27 : RCA-RSB vendredi prochain à Berrechid    Finale ''aller'' Ligue des Champions de la CAF: Ce soir ''Espérance-Ahly'', heure ? Chaînes ?    Aurores boréales au Maroc : Sur les traces scientifiques d'une tempête solaire [INTEGRAL]    Le CSPJ publie le premier numéro de la "Revue du Pouvoir judiciaire"    Météo: les prévisions du samedi 18 mai    Boujdour: Ait Taleb lance les services de six centres de santé urbains et ruraux    African Lion 2024: Fin du cycle académique, place à l'action    La SNRT commémore sa mémoire et honore des pionniers de l'audiovisuel    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



PROCHE-ORIENT LES RAISONS DU VIRAGE AMERICAIN
Publié dans L'observateur du Maroc le 11 - 11 - 2009

Certes la politique est l'art de naviguer entre des courants contraires. Mais les volte-face à répétition d'Hillary Clinton sur le conflit israélo-palestinien ne parviennent pas à dissimuler le recul américain sur cette question.
La déception des Palestiniens est grande. Le président américain les avait fait rêver en des lendemains meilleurs et une politique plus équilibrée. Or, à Jérusalem, devant un Benyamin Netanyahou ravi, Hillary Clinton a concédé que le «gel partiel» de la colonisation (Israël ne va construire «que» 3000 nouveaux logements en Cisjordanie) était un «geste sans précédent». L'été dernier encore, Washington réclamait un gel total de la colonisation. Oublié. Comme a été oublié par la secrétaire d'Etat américaine, Jérusalem-Est, ses colonies et les expulsions à répétition de familles palestiniennes. Fallait-il aussi qu'elle affirme que la reprise des pourparlers ne devait pas dépendre de «conditions préalables» (le gel de la colonisation) infligeant ainsi une gifle à Mahmoud Abbas qui devient ainsi celui qui ne veut pas négocier ? Un comble.
Ce ne sont pas les déclarations apaisantes qu'Hillary Clinton a ensuite proférées à Marrakech, devant des responsables des pays arabes, qui auront redoré le blason américain. «Les Etats-Unis n'acceptent pas la légitimité de la poursuite des implantations israéliennes» a-t-elle expliqué. Mais ils ne le disent plus à celui qui en est responsable… Le retour sur ce dossier, comme conseiller d'Hillary Clinton, de Denis Ross, proche de la droite israélienne, est significatif.
Pourquoi ce virage de Barack Obama ? En premier lieu, à cause de ses difficultés de politique intérieure. Son plan santé n'est pas encore adopté et lors des prochaines élections au Congrès, la victoire de candidats républicains n'est plus à exclure. En politique étrangère, la situation n'est guère plus brillante. L'actuelle administration se heurte à la dure réalité sur le Proche-Orient : faire plier Israël par la diplomatie est impossible, en particulier lorsque le pays est conduit par un Netanyahou idéologiquement intraitable dont l'objectif est la création d'une Palestine nain politique régnant sur des cantons économiquement viables. Or, la Maison-Blanche n'a pas les moyens politiques d'entrer en conflit avec son allié israélien et ses lobbies aux Etats-Unis. Elle est trop engluée dans sa guerre en Afghanistan et peut-être demain au Pakistan. Sans oublier l'Iran dont les atermoiements sans fin sur le nucléaire font craindre à moyen terme une intervention israélienne.
Si la politique américaine est finalement immuable face à Israël, le changement - à petits pas - face à l'Etat hébreu vient d'ailleurs d'Egypte. Soutenu par les Etats du Sud, Le Caire a refusé de siéger aux côtés de Libermann, le ministre israélien des Affaires étrangères d'extrême droite, lors de la réunion de l'Union pour la Méditerranée (UPM) à Istanbul. Paris a dû l'annuler. De Norvège. L'université de Trondheim (la deuxième du pays) veut suspendre sa coopération académique et culturelle avec Israël «jusqu'à l'obtention d'une garantie que sera mis fin à l'occupation des territoires palestiniens». De Bruxelles enfin. Une entreprise israélienne de Male Adumin, colonie de Cisjordanie, vient de se voir refuser par l'Europe le bénéfice d'une clause permettant d'exporter sans taxe (accord d'association) car elle est installée en Palestine occupée.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.