A l'occasion de la journée internationale de lutte contre les violences subies par les femmes dans le monde, l'Organisation de la Femme Istiqlalienne (OFI) réitère son opposition aux violences faites aux femmes. Dans un communiqué publié jeudi 25 novembre, l'Organisation de la Femme Istiqlalienne (OFI) estime que le fléau de la violence faite aux femmes est un phénomène qui ne constitue pas un crime contre les femmes marocaines uniquement, mais plutôt un crime contre tout le pays, en salissant son image. Mais pas que ! Ce phénomène éclipse les grandes réalisations de notre pays dans le domaine des droits de l'Homme en général et dans le domaine des droits des femmes marocaines en particulier. Dans ce sillage, l'Organisation propose plusieurs mesures pour faire rempart à cette forme de violence, impliquant le gouvernement, la société civile et tous les acteurs concernés. Par la même occasion, l'OFI demande au gouvernement de procéder à une évaluation objective des plans et politiques publics qui ont été réalisés dans le domaine de la violence faite aux femmes. Elle appelle également à prendre en considération les études et les rapports officiels et officieux qui ont été menés sur la question de la violence à l'égard des femmes et considère qu'il est temps de trouver des solutions en urgence contre le mariage des mineures. L'Organisation, présidée par Khadija Zoumi, juge nécessaire de veiller à former les personnes chargées des programmes de sensibilisation contre ce phénomène aux médias audiovisuels. In fine, l'OFI souligne dans son communiqué l'importance d'intégrer dans les programmes scolaires des contenus qui renoncent à la violence en général et à la violence à l'égard des femmes et des filles en particulier, et diffuse une culture de l'égalité des genres.