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Une ville, un club qui survit Tanger, ville touristique et ouvrière, mérite un meilleur rayonnement Hassan Regragui (coach), Adil Dfouf (président) : « Objectif : la primera en 2013 »
Phénomène des petites villes qui surgissent (Houara, Aït Melloul, Kasba Tadla…) et d'autres, plus denses, qui se font oubliées pour ne citer que les exemples frappants des Oujda, Mohammédia, Settat, Tanger... Ville d'Al Boughaz justement où entre ce point de rencontre entre la méditerranée et l'Atlantique, vue sur l'Europe, développement économique et social. Le quotidien sportif doit suivre et ça, chacun doit apporter sa pierre à l'édifice. Autorités locales, Wali, élus, opérateurs économiques, ministère de la Jeunesse et des Sports, dirigeants, société civile et on sera heureux de voir le Marshan affiché le plein et, mieux encore, vivre de bons moments au grand Stade de Tanger. Un stade, pour le moment, vide, désert et mal exploité, malheureusement !! Un retour en arrière, on n'a jamais compris pourquoi l'IRT et auparavant le cousin RST n'ont pu avoir cette force de résister chez les voisins de la primera (comprenez le football d'élite). Des apparitions éphémères puisées dans des opérations électives et puis, pour un suivi sur des bases solides comme par exemple doter le comité directeur de l'IRT de son propre centre commercial et lui garantir des sponsors Gold (bonjour Marsa Maroc); ça n'a pas été fait et c'est comme ça, au lieu de se retrouver avec un patrimoine foncier et financier, l'IRT se suffit de miettes et grave encore, les chiffres de l'annonceur privilégié ONDA ont connu des baisses. Un public fou de son IRT, il n'y a qu'à voir ce qui s'est passé lors de la période dorée du panier tanjaoui. Ce Baloncesto porte-parole des enfants de Beni Mekada, Souani, Mghougha, un basket-ball socio-éducatif pour dire que c'est un pêché de ne pas offrir du bon et du solide à ce merveilleux « publico de Tanjer ». « Nous avons la meilleure infrastructure sportive du Royaume, ce que même le Raja et le Wydad n'ont pas, mais nous manquons de moyens financiers ». Adil Dfouf, jeune président du comité directeur et de la section football, ne se désespère pourtant pas : «Nous avons voulu que la saison 2012 soit la bonne. On a recruté des joueurs d'expériences, coach Laâziz, préparatifs, investissement financier auto interne, mais les vents étaient contraires dont notamment des promesses jusqu'à présent non tenues (Wali et ex ministre de la Jeunesse et des Sports). Cela dit, et pour répondre aux vœux de notre cher public, la Primera vue et corrigée, ça sera, inch Allah, en 2013 ». Tanger en veilleuse alors que le voisin Tétouan brille. Il est dit que ça doit bouger. Un enfant de Sidi Kacem sur le modèle Aziz Amri, Hassan Regragui est en place et prépare le futur. « On est tous d'accord que Tanger mérite un meilleur rayonnement, il y a les hommes, la matière brute, la jeunesse, l'infrastructure sportive, le 12ème homme. Je suis en contrat jusqu'à la fin de saison et si mon travail répond aux objectifs du comité IRT et de son jeune et dynamique président Adil Dfouf. Main dans la main, on donnera au groupe IRT force, jouvence et identité ». Tanger Jazz, Tanger Latino, il y a, en parallèle, le Tanger Sport, un patrimoine à préserver, soutenir, encourager et comme diraient Los Aficionados tournés vers le Barça ou le Real : « Lui rendre justice, nous méritons la Primera ». Normalement et avec un peu d'attention, ça doit swinguer…