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Syrie : Une intervention internationale reste très peu probable
Publié dans L'opinion le 06 - 01 - 2013

Alors que l'Onu fait désormais état de 60.000 tués depuis le début du conflit entre le président syrien Bachar al Assad et les insurgés, l'hypothèse d'une intervention internationale reste très peu probable.
Des responsables des deux camps jugent que les Etats-Unis ont involontairement laissé le champ libre aux forces de Bachar al Assad, en estimant l'été dernier que la seule «ligne rouge» serait l'utilisation d'armes chimiques.
Malgré leur soutien affiché aux insurgés, les Etats-Unis et leurs alliés européens semblent peu enclins à se lancer, à travers l'Otan, dans une intervention semblable à celle qui a favorisé à partir de mars 2011 la chute de Mouammar Kadhafi en Libye.
Le maillage serré de villes sur le territoire syrien et la diversité confessionnelles de ses 23 millions d'habitants rendent caduc l'exemple libyen et rappellent plutôt aux Occidentaux le bourbier irakien, né de l'intervention anglo-américaine de 2003.
L'exemple libyen a également échaudé la Russie et la Chine, selon qui les pays occidentaux ont interprété de manière abusive la résolution 1973 du Conseil de sécurité qui a permis l'intervention de l'Otan, et qui demandait l'établissement d'une zone d'exclusion aérienne.
Moscou et Pékin ont opposé à trois reprises leurs vetos respectifs au sein du Conseil de sécurité à des résolutions destinées à mettre en oeuvre des sanctions contre le gouvernement de Bachar al Assad.
Seul allié régional de Damas, l'Iran chiite s'oppose à toute intervention qui viendrait en aide à une rébellion syrienne dominée par les sunnites.
Le gouvernement irakien, mené par le chiite Nouri al Maliki, craint également les conséquences d'une victoire des insurgés contre Bachar al Assad, dont la confession alouite est liée au chiisme.
Les adversaires régionaux du gouvernement de Damas sont de leur côté fragilisés, comme l'Egypte, dont le président Mohamed Morsi préfère se concentrer sur la résolution de troubles politiques et l'amélioration d'une situation économique précaire. (Voir )
La Turquie, un temps alliée de Bachar al Assad, est devenue depuis le début du conflit l'un des principaux adversaires de son voisin et a notamment demandé l'établissement d'une zone «refuge» en Syrie, dont elle a reçu des dizaines de milliers de réfugiés. (Voir )
Le gouvernement d'Ankara a cependant modéré sa rhétorique et a précisé qu'il n'interviendrait pas unilatéralement, malgré la mort de plusieurs civils turcs en octobre, tués par des bombardements syriens.
L'Arabie saoudite et le Qatar, alliés sunnites des Etats-Unis dans le Golfe, soutiennent également les rebelles, et des sources internes à leurs services de renseignements ont confirmé que les deux pays, ainsi que la Turquie, apportaient une assistance militaire aux insurgés. (Voir )
L'Arabie saoudite souhaite particulièrement le départ de Bachar al Assad, l'un des piliers d'un «axe de résistance» à Washington et ses alliés régionaux, qui comprend également l'Iran et les chiites du Hezbollah libanais, mais a enregistré l'an dernier la défection des sunnites du Hamas palestinien.
Il est toutefois hautement improbable que l'Arabie saoudite soutienne devant la communauté internationale une intervention contre le gouvernement syrien, alors que ses troupes aident de leur côté la monarchie sunnite du Bahreïn à réprimer des manifestations chiites.


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