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Conjoncture : Décélération de la demande des ménages à la fin de l'année
Ciment : Contraction de 25,3% des ventes à fin janvier Crédit immobilier : Ralentissement de la progression à 6,1%
Publié dans L'opinion le 20 - 02 - 2013

Les conditions du déroulement de la campagne agricole actuelle sont qualifiées de « meilleure » comparativement à l'année précédente. Bien qu'en deçà de la moyenne observée sur les cinq dernières années (-35%), le cumul pluviométrique national s'est élevé à 197 mm à fin janvier, en augmentation de 11% d'une année à l'autre. Dans ces conditions, le taux de remplissage des barrages est passé en une année de 69% à 71%, rapporte Bank Al Maghrib dans son bulletin du mois de février..
L'activité de la pêche côtière et artisanale a enregistré une augmentation de 22% des volumes débarqués à fin 2012, en relation principalement avec l'accroissement des captures de poissons pélagiques et blancs. La valeur de ces débarquements n'a, en revanche, progressé que de 2% à 5,1 milliards de dirhams.
Au niveau du secteur secondaire, les résultats de l'enquête mensuelle de conjoncture de Bank Al-Maghrib dans l'industrie font ressortir une certaine détérioration de la majorité des indicateurs, avec une baisse de la production industrielle en décembre et un climat des affaires jugé globalement défavorable au cours du dernier trimestre de 2012. Parallèlement, le taux d'utilisation des capacités de production a reculé d'un point de pourcentage, pour se situer à 70%, soit un taux légèrement inférieur à la moyenne historique. En outre, le carnet actuel des commandes reste en dessous de son niveau habituel, tandis que le stock des produits finis est jugé supérieur à la normale.
S'agissant du secteur du bâtiment et travaux publics, les dernières données attestent d'une contraction de 25,3% des ventes de ciment à fin janvier en glissement annuel et d'un ralentissement du rythme de progression de l'encours du crédit immobilier à 6,1% à fin décembre, recouvrant une hausse de 9,8% des crédits à l'habitat et un repli de 0,3% de ceux accordés aux promoteurs immobiliers.
Pour ce qui est du secteur énergétique, bien qu'en nette décélération au quatrième trimestre, la production locale d'électricité a progressé de 8,6% sur l'ensemble de l'année 2012, après 6,9% en 2011. Cette évolution reflète des améliorations de 12% et de 5% respectivement des productions thermique et éolienne ainsi qu'un repli de 15% de celle hydraulique. La demande s'est, pour sa part, accrue de 7,4%, sous l'effet de la hausse de 6,8% de la demande en haute et moyenne tension et de 9,5% de celle en basse tension. Dans ce contexte, le recours aux
importations a marqué une décélération, avec un taux de croissance de 5,1% contre 16,9% en 2011. Parallèlement, la production du secteur de raffinage a enregistré un accroissement de 8,2% à fin 2012, traduisant principalement une progression de 59% de la production des carburéacteurs et de 3,3% de celle du gasoil.
S'agissant du secteur minier, la production marchande de phosphate brut s'est établie à 24,6 millions de tonnes à fin novembre, en contraction de 3,7% en glissement annuel, imputable notamment au recul de 1,4% des exportations.
Quant au secteur touristique, ses principaux indicateurs ont affiché des évolutions contrastées à fin décembre. Les flux touristiques ont progressé de 0,4%, recouvrant une hausse de 2% de l'effectif de touristes étrangers et une baisse 1% de celui des MRE, et les nuitées recensées par les établissements classés se sont accrues de 4%, avec une stagnation du taux d'occupation à 40% comparativement à l'année précédente. En revanche, les recettes de voyages ont diminué de 1,5% à 58,2 milliards de dirhams d'une année à l'autre, après l'augmentation de 4,8% observée en 2011.
Pour la branche des télécommunications, le parc de la téléphonie mobile a augmenté de 6,7% au lieu de 5,9% au troisième trimestre, et celui d'Internet de 24,4% contre 34,5%. Pour sa part, le marché de la téléphonie fixe s'est de nouveau replié de 8% après le recul de 5,8% au troisième trimestre.
Du côté de la demande, les comptes nationaux trimestriels font ressortir une décélération à 3,5% du rythme de progression de la consommation finale des ménages au troisième trimestre 2012, après 4,4% un trimestre auparavant et 7% au premier trimestre. En conséquence, sa contribution à la croissance s'est limitée à 2 points de pourcentage, contre 5,4 points pendant la même période de l'année précédente. Pour sa part, la consommation finale des administrations publiques s'est accrue de 5%, au lieu de 5,4% et 5,6% au deuxième et premier trimestre respectivement. Par ailleurs, l'investissement a baissé de 0,2% au troisième trimestre, après une croissance de 0,8% un trimestre auparavant et 6,1% au premier trimestre, contribuant ainsi négativement à hauteur de 0,1 point de pourcentage à la croissance, pour la première fois depuis le premier trimestre 2009. Au niveau de la demande extérieure, les importations de biens et services se sont inscrites en baisse de 1,1% au troisième trimestre, en termes réels, contre une progression de 2,8% et 2,7% au deuxième et premier trimestre respectivement. Avec une ampleur moins importante, les exportations réelles se sont également contractées, soit -0,7% après -2,3% au deuxième trimestre et -3,1% au premier trimestre. C'est ainsi que, la contribution de la demande extérieure nette à la croissance est devenue positive à hauteur de 0,2 point de pourcentage, après sept trimestres consécutifs de participation négative.
La situation du marché de l'emploi a été caractérisée sur l'ensemble de l'année 2012 par une légère hausse du taux de chômage de 8,9% à 9%. Cette évolution recouvre une stagnation du taux de chômage urbain à 13,4% et une légère progression de 0,1 point en milieu rural à 4%.
Les créations d'emploi, au nombre de 111.000 postes, ont concerné exclusivement le secteur des services, tandis que les pertes d'emploi, d'un total de 110.000 postes, ont été observées au niveau du secteur agricole (59.000), de l'industrie y compris l'artisanat (28.000) et du bâtiment et travaux publics (21.000).
Taux débiteurs : 6,20%, soit - 15 points
au 4ème trimestre 2012
En janvier 2013, et comparativement au mois précédent, les facteurs autonomes de liquidité ont exercé un léger effet restrictif de l'ordre de 600 millions de dirhams sur les trésoreries bancaires, en liaison notamment avec la baisse des avoirs extérieurs nets de Bank Al-Maghrib.
Compte tenu de cette évolution et de l'augmentation du montant minimum au titre de la réserve monétaire, le besoin de liquidité des banques s'est situé à 65,5 milliards de dirhams au lieu de 64,5 milliards un mois auparavant. Aussi, Bank Al-Maghrib a-t-elle augmenté le volume de ses injections, le ramenant de 69,2 milliards à 70,4 milliards, dont 52 milliards à travers les avances à 7 jours, 15 milliards par le biais des opérations de pension livrée à 3 mois et 2,4 milliards véhiculés par l'opération des prêts garantis.
Dans ce contexte, le taux interbancaire est revenu à 3,08% en janvier, soit une diminution de 5 points de base par rapport au mois précédent. Pour ce qui est des taux des bons du Trésor émis sur le marché primaire, ils ont enregistré des hausses allant de 18 à 49 points de base par rapport aux dernières émissions. En ce qui concerne les taux créditeurs, le taux moyen pondéré des dépôts à 6 et 12 mois s'est établi en décembre à 3,75%, en hausse de 4 points de base. Cette évolution recouvre une baisse de 10 points de base du taux sur les dépôts à 6 mois et une augmentation de 7 points de base de celui des dépôts à un an, se situant respectivement à 3,51% et à 3,87%. S'agissant des taux débiteurs, les résultats de l'enquête de Bank Al-Maghrib auprès des banques pour le quatrième trimestre 2012, indiquent une diminution de 15 points de base du taux moyen pondéré, s'établissant à 6,20%, et traduisant essentiellement le repli des taux appliqués aux facilités de trésorerie.
Les données relatives au mois de décembre 2012 montrent une légère accélération du rythme de progression de la masse monétaire et une poursuite de la décélération de celui du crédit bancaire. En effet, le taux d'accroissement annuel de l'agrégat M3 s'est élevé à 5,2% après 3,4% un mois auparavant, tandis que celui du crédit bancaire est revenu de 5,6% à 4,5%, traduisant principalement un ralentissement des facilités de trésorerie et une contraction des prêts à l'équipement.
L'évolution de la masse monétaire recouvre une baisse de la contribution des encaisses les plus liquides recensées dans l'agrégat M1 et une amélioration de la croissance des titres des OPCVM monétaires. Ainsi, en dépit d'une hausse mensuelle de 4,2%, liée principalement à la progression des dépôts à vue des sociétés non financières privées et des ménages, la monnaie scripturale a enregistré une augmentation annuelle de 4,7% après 5,2% en novembre. Pour leur part, la monnaie fiduciaire et les placements à vue se sont accrus respectivement de 3,4% et de 8,2%, soit des rythmes quasi identiques à ceux observés le mois dernier. En revanche, après le repli de 1,4% observé en novembre, les autres actifs monétaires ont enregistré une augmentation annuelle de 5,8%, recouvrant un renforcement de près de 15,6% des titres des OPCVM monétaires et des certificats de dépôts, et une contraction de 1,8% des dépôts à terme.
Au niveau des sources de création monétaire, le ralentissement du crédit traduit des évolutions différenciées selon ses principales composantes. Ainsi, les facilités de trésoreries, en accroissement mensuel de 4,4%, ont augmenté de 7,8% en glissement annuel après 10,5%.
Dans le même temps, les prêts à l'équipement se sont contractés de 2%, poursuivant ainsi leur mouvement baissier entamé depuis juillet 2012. Concernant les crédits à la consommation, ils se sont accrus à un rythme proche de celui du mois passé, soit 9,8%. En revanche, les crédits immobiliers ont augmenté de 6,1% contre 5,5%, traduisant une atténuation de la baisse des prêts aux promoteurs et un maintien du taux de progression des crédits à l'habitat à 9,8%.
Quant aux créances en souffrance, leur variation annuelle est passée de 7,6% à 9,1%, en relation avec un effet de base lié au net fléchissement observé en décembre 2011.
Par agent économique, l'évolution du crédit bancaire traduit un ralentissement aussi bien de la progression des prêts destinés au secteur privé que des concours au secteur public. En effet, le taux d'accroissement annuel des crédits au secteur privé est revenu de 5,2% à 4,9%,
recouvrant une décélération de 7,9% à 7% du rythme d'accroissement des crédits accordés aux ménages et une stagnation à 3,8% de celui des sociétés non financières. De même, les concours au secteur public ont augmenté de 22,5% au lieu de 24,3% un mois auparavant.
S'agissant des créances nettes sur l'administration centrale, elles se sont accrues de 17,6% après 25,7%, reflétant essentiellement la décélération du taux de progression des créances nettes des autres institutions de dépôts. Quant aux avoirs extérieurs nets, en dépit d'une hausse mensuelle de 5,8%, leur encours demeure inférieur de 16,7% comparativement à celui enregistré au titre de la même période de l'année 2011. Les chiffres les plus récents, datant du 12 février 2013, indiquent que les avoirs extérieurs nets de Bank Al-Maghrib se sont établis à 138,1 milliards de dirhams, soit une baisse de 13,6% en glissement annuel.
En ce qui concerne les agrégats de placements liquides, en repli de 0,6% d'un mois à l'autre, leur rythme d'accroissement a décéléré de 4,1% à 2,9% en glissement annuel. Cette évolution est liée tant au ralentissement du taux de croissance annuel des bons du Trésor négociables inclus dans l'agrégat PL1, revenant de 7% à 4,6%, qu'à la baisse de 10,2% de l'encours des titres des OPCVM actions et diversifiés. Quant aux titres des OPCVM obligataires, ils se sont accrus de 1%, soit un taux quasi identique à celui réalisé le mois passé.


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