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Travail de la Commission consultative de révision de la Constitution Abdellatif Menouni et Yassine Mansouri dénoncent les allégations publiées par «Akhbar Al Youm Al Maghribiya»
M. Abdellatif Menouni, Conseiller de Sa Majesté le Roi et ancien président de la Commission consultative de révision de la Constitution, a dénoncé les allégations publiées mardi par le quotidien «Akhbar Al Youm Al Maghribiya» selon lesquelles «une commission restreinte» se réunissait en marge des travaux de la Commission consultative en vue de statuer sur «des questions sensibles relatives aux prérogatives du Roi et d'autres ayant trait à la religion, à l'identité et à la répartition des pouvoirs». Dans une mise au point diffusée par la MAP, M. Menouni a démenti les assertions du journal selon lesquelles le président de la Commission consultative orientait +à sa manière les membres de la commission consultative+, qu'il dirigeait, dans le sens de ce qui a été convenu au sein de la commission parallèle et aux réunions de laquelle il assistait, soulignant que cette instance, dont l'unique référentiel était le discours royal historique du 9 mars 2011, a accompli sa mission sans intervention aucune. Voici la traduction de la mise au point du professeur Menouni : «Le quotidien Akhbar Al Youm Al Maghribiya a publié, à la Une de son numéro 1020, daté de mardi 26 mars 2013, dans la rubrique +confidentiel+ sous le titre +quelques secrets de la commission Menouni+ , des assertions attribuées à une +source informée+ selon lesquelles une +commission restreinte+ se réunissait en marge des travaux de la Commission consultative de révision de la Constitution en vue de statuer sur +des questions sensibles relatives aux prérogatives du Roi et d'autres ayant trait à la religion, à l'identité et à la répartition des pouvoirs+. Il a aussi été allégué que M. Menouni orientait +à sa manière les membres de la commission consultative+, qu'il dirigeait, dans le sens de ce qui a été convenu au sein de la commission parallèle et aux réunions de laquelle il assistait. Tout en exprimant son grand étonnement quant à ces allégations dénuées de tout fondement, le président de la Commission consultative de révision de la Constitution ne cache pas son indignation face à ces pratiques contraires aux principes d'une presse objective, crédible et respectueuse de ses lecteurs, et dénonce cet acharnement infondé contre la Commission consultative de révision de la Constitution et ses membres. En ma qualité d'ancien président de cette commission, je tiens à souligner une nouvelle fois que cette instance, dont l'unique référentiel était le discours royal historique du 9 mars 2011, a accompli sa mission sans intervention aucune et dans un climat empreint de liberté, et que toutes ses décisions ont été prises en son sein après de larges débats démocratiques. Ces allégations infondées véhiculées par ce quotidien ayant porté atteinte au travail historique accompli par la Commission consultative et touché la dignité et la réputation de ses membres qui ont déployés des efforts qui relèvent du patriotisme sincère, le président de la Commission consultative de révision de la Constitution se réserve le droit de poursuivre en justice le journal Akhbar Al Youm Al Maghribiya». M. Yassine Mansouri dément tout lien avec le contenu de l'article publie par Akhbar Al Yaoum Pour sa part, M. Yassine Mansouri a démenti catégoriquement tout lien avec le contenu de l'article publié, mardi, par «Akhbar Al Yaoum Al Maghribya» au sujet des travaux de la commission consultative de révision de la Constitution. Dans une mise au point adressée au journal et diffusée par la MAP, l'avocat de M. Yassine Mansouri a affirmé que ce dernier exprime son «étonnement de voir son nom figurer dans l'article en question», estimant que l'évocation de son nom est une «allégation mensongère». Il ajoute que M. Yassine Mansouri se réserve le droit d'ester en justice pour défendre ses droits. Voici par ailleurs la traduction de cette mise au point : «Monsieur, Au nom de M. Yassine Mansouri et en vertu de l'article 26 du Code de la presse, je vous demande de bien vouloir publier cette mise au point, en réponse à l'article que vous avez publié dans le journal Akhbar Al Youm Al Maghribiya, dont vous êtes le directeur, dans son numéro 1020 en date du 26 mars 2013 et ce, dans le prochain numéro que vous publierez aussitôt après avoir reçu cette mise au point à la même place et en mêmes caractères que ledit article. Comme vous le savez, vous avez publié le 26 mars 2013 sous le titre: «quelques secrets de la Commission Menouni» un article dans lequel vous affirmez, en vous appuyant sur une «source informée», qu'une commission restreinte se réunissait en marge des travaux de la commission consultative de révision de la constitution en vue de statuer sur des questions sensibles relatives aux prérogatives du Roi et d'autres ayant trait à la religion, à l'identité et à la répartition des pouvoirs et vous mentionnez que M. Yassine Mansouri était membre de cette commission. Abstraction faite de la manière avec laquelle vous avez choisi de rédiger cet article et des sujets que vous avez préféré évoquer, ainsi que la conjoncture politique dans laquelle vous l'avez publié- sachant que la Constitution a été adoptée il y a plus d'un an et demi, avec l'adhésion effective de toutes les forces politiques partisanes et sociales- ce que vous avez publié en citant une «source informée», vise à faire croire aux lecteurs que vous disposiez effectivement de ce qui pourrait étayer vos propos. Aussi, mon client vous demande-t-il de prouver la véracité de ce que vous avez publié et ce, conformément à l'article 49 du Code de la presse. Au-delà du caractère dangereux de l'accusation que vous avez proférée non seulement à l'encontre de la commission scientifique qui a veillé à l'élaboration du projet de Constitution mais aussi à l'encontre de l'ensemble du peuple marocain, qui a adopté ce texte à la quasi-unanimité, sachant qu'il représente un tournant historique dans l'édification de l'Etat marocain moderne dans une conjoncture régionale et arabe trouble, M. Yassine Mansouri dément catégoriquement tout lien de près ou de loin avec le sujet objet de votre article, étant entendu que ce que vous avez publié ne relève pas de ses prérogatives, ni de la mission qui lui est confiée. Exprimant son étonnement de voir son nom figurer dans l'article en question sans que vous ayez pris la peine de vérifier la véracité de ce que vous publiez comme vous y êtes tenus en vertu du Code de la presse et en violation flagrante des règles de déontologie qui régissent l'exercice du métier de journaliste, M. Yassine Mansouri estime que l'évocation de son nom dans cet article est une allégation mensongère. Il se réserve le droit d'ester en justice pour défendre son nom et ses droits et s'opposer à ces agissements contraires à la loi et aux principes les plus élémentaires de la déontologie journalistique que tout le monde veille à protéger contre ces actes aux desseins inavoués».