En ce 1er trimestre de l'an 2014, Marrakech est sur un trend haussier, en parfaite adéquation avec l'objectif fixé dans son plan d'action à l'horizon 2018, à savoir l'enregistrement de 3,8 millions d'arrivées comme prévu. D'ailleurs, tous les indications sont au vert promettant des lendemains enchanteurs à moins que des impondérables, à Dieu n'en plaise, ne viennent gripper la machine. Ce qui est peu probable pour un moteur suffisamment huilé et admirablement rodé pour mener nos hôteliers à bon port. Un simple coup d'œil sur le tableau de bord suffirait à conforter cette progression tant au niveau des arrivées que des nuitées, assurant sur la bonne santé du secteur les plus sceptiques et apportant la preuve par neuf aux habituels réticents : le nombre de nuitées dans les hôtels classés de Marrakech a enregistré une hausse de 15,77% durant les 3 premiers mois de l'année 2014. Les touristes issus des pays scandinaves ont enregistré la plus forte hausse au niveau du nombre de nuitées (+72%), suivis des touristes issus de l'Amérique du Nord (+40%), des Britanniques (+23%), des Allemands (+20%) et des Espagnols (+13%). Les arrivées ont également enregistré, durant la même période, la même tendance haussière avec 10,64%. Quant au taux d'occupation, il a gagné 4 points, passant de 46% à 51%, avec un record pour le mois de mars dernier (57%). Voilà pour les amateurs des chiffres. Ce sont là des hausses à 2 chiffres révélateurs sur l'excellence de la qualité du travail d'un CRT qui maîtrise parfaitement son sujet pour prétendre rendre en fin de mandat une copie digne de servir de référence à ses pairs. Pour autant, il ne se laisse pas griser par ces performances, préférant persévérer sur sa voie, le regard fixé sur les indications du GPS de navigation (Global Positioning System). Chemin faisant, le président du CRT Hamid Bentahar qui est le commandant de bord, de concert avec l'équipage, a jugé nécessaire de procéder à quelques ajustements. Question d'emprunter des raccourcis pour gagner du temps et assurer plus de sécurité, ce qui explique les prochaines escales sur les marchés anglais et allemand jugés éminemment porteurs pour la destination Marrakech en cas de ralentissement du flux des marchés traditionnels, notamment la France qui, de temps à autre, montre des signes d'essoufflement. C'est dire que le CRT ne navigue pas à l'aveuglette mais plutôt sur la base d'un plan d'actions réfléchi, susceptible de connaître des modifications chaque fois qu'il s'avère nécessaire ou que la cote des chantiers prévus montre des frémissements assez évidents pour s'inquiéter sur leur avenir. Il reste maintenant à s'impliquer totalement dans l'exploration de ces 2 « vieux nouveaux » marchés - allemand et anglais - en mettant à l'œuvre tous les auxiliaires pédagogiques nécessaires. Dans ce cadre, l'usage de la langue allemande par nos commerciaux doit être une priorité.