Le Parlement irakien, empêtré dans ses divisions, a reporté lundi de plus d'un mois une session cruciale qui devait mettre un gouvernement sur les rails, éloignant un peu plus la perspective d'une sortie de crise face à l'offensive d'insurgés sunnites. Près d'un mois après le début de cette offensive menée par le groupe radical de l'Etat islamique (EI), appuyé par des tribus et d'anciens soldats de Saddam Hussein, la situation s'enlise tant sur le plan politique que militaire, l'armée n'ayant toujours pas repris la main face aux insurgés.