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Hamid Chabat, dans le cadre de la discussion du bilan d'étape du gouvernement :Un bilan empreint de contre-vérités et d'appropriation busive d'initiatives et de réalisations de l'Institution royale
Publié dans L'opinion le 25 - 07 - 2014

Faute de pouvoir se prévaloir de réalisations, le chef du gouvernement ressasse sa litanie du mérite de la stabilité du pays
Le cabinet Benkirane ne possède pas de programme gouvernemental réel et réalisable et se débat dans ses propres contradictions
Sans boussole, ni feuille de route, le gouvernement fait perdre au pays et aux citoyens un argent et un temps précieux
La décision historique du retrait de l'Istiqlal du gouvernement a été une première évaluation sans appel du rendement de ce dernier
Excepté les avancées sociales réalisées grâce à l'INDH, qui reste une initiative royale, aucun progrès n'est à signaler en matière d'amélioration du pouvoir d'achat
M. Hamid Chabat, Secrétaire général du Parti de l'Istiqlal, est intervenu en début de semaine au nom des deux groupes parlementaires istiqlaliens dans le cadre du bilan de mi-parcours du gouvernement présenté, le 8 courant, devant les deux Chambres du parlement.
Le Secrétaire général a, d'abord, saisi cette occasion pour rendre hommage à la résistance héroïque du peuple palestinien à Gaza et saluer l'initiative royale d'envoyer une aide humanitaire d'urgence d'une valeur de 5 millions $ aux victimes des agressions sionistes barbares tout en réitérant le rejet absolu par le parti du terrorisme d'Etat pratiqué par Israël et les actes terroristes d'où qu'ils viennent.
Il s'est dit ensuite très étonné de constater que le chef du gouvernement continue de ressasser sa litanie et à se gargariser du mérite de la stabilité du Maroc, car faute de pouvoir se prévaloir de quelque réalisation que ce soit, il s'arroge et attribue à son gouvernement des succès dont il est loin de pouvoir revendiquer la paternité, vu que c'est la stabilité dont jouit ce pays béni par Allah, grâce au long combat des forces nationales démocratiques et de l'institution monarchique, qui est à l'origine de l'avènement de ce gouvernement et non l'inverse.
Les marocains, poursuit-il, connaissent bien les milieux qui s'activent selon des agendas (tout aussi connus) dans une vaine tentative de semer le chaos et la « Fitna » (la discorde) et les courants liés à ce mouvement... aussi bien que ceux qui, tantôt excitent la rue en coulisse et, tantôt, se livrent au chantage. Les Marocains sont tout aussi conscients de l'importance de la symbiose entre le trône et le peuple et des grands chantiers tels ceux du nouveau concept de l'autorité, de l'INDH, de l'Instance «équité et réconciliation, du Code de la famille et autres grands projets structurants..., apprécient grandement le rôle des combattants Abbas El Fassi et Abderrahman Youssoufi et les luttes des forces vives de ce pays, ce qui a permis de lancer la dynamique des réformes et d'éviter au Maroc de sombrer dans l'anarchie ou de devenir l'otage d'un projet politique au service d'une idéologie et d'agendas extranationaux au détriment des intérêts supérieurs de la patrie.
M. Chabat a tenu à rappeler, à ce sujet s'adressant au chef du gouvernement, que le Maroc jouissait déjà de la stabilité et la quiétude alors que ce dernier n'existait pas encore et lorsque le peuple a accueilli avec enthousiasme le discours du 9 mars ou, encore, quand fut élaborée puis adoptée la nouvelle Constitution dans un climat de mobilisation avant que ne se tiennent les législatives qui ont aboutit à votre gouvernement avec des prérogatives que nul autre exécutif n'avait eu auparavant. M. Chabat reproche aussi à M. Benkirane son double langage, sa redondance, son manque d'objectivité et sa fuite en avant, tout en se réfugiant derrière des difficultés, des contraintes et une conjoncture antérieures à sa formation et en substituant au bilan réel et aux réalisations effectives (d'ailleurs totalement absentes) des promesses et des espérances aléatoires à venir ...
Un discours qui fait l'impasse sur le laps de temps objet du (prétendu) bilan et fait la part belle aux perspectives et autres horizons comme d'évoquer l'horizon 2020 (qui relève plutôt de la déclaration et du programme gouvernementaux) dénué de chiffres et d'indicateurs concrets en rapport avec les précédentes promesses du gouvernement. Ce qui, déplore M. Chabat, « nous dispense » de discuter le bilan de nombre de secteurs parce que vous avez choisi, comme à l'accoutumée, de porter la casquette partisane en vous contentant d'énumérer les réalisations des seuls départements coiffés par des ministres affiliés de votre parti.
Après avoir relevé que le discours du chef du gouvernement n'est rien d'autre qu'une espèce de dissertation sans intérêt sans aucun lien avec la portée et la finalité de l'article 101 de la Constitution et que le taux d'audience de sa prestation télévisée n'a guère dépassé les 5%, preuve que les Marocains sont convaincus qu'il n'y a point de bilan à présenter ou à défendre, le Secrétaire général du Parti de l'Istiqlal a estimé que ce gouvernement ne saurait être efficient car fragile, précaire, non homogène et pléthorique. Et de déplorer que le cabinet Benkirane émousse et sous-estime le rôle de la femme considérée comme un simple objet ornemental, ne possède pas de programme gouvernemental réel et réalisable et donne l'impression de se débattre dans ses propres contradictions et d'errer sans boussole, ni feuille de route, faisant perdre ainsi au pays et aux citoyens un argent et un temps précieux..., stigmatisant que le seul domaine où le gouvernement a fait preuve de célérité est celui de la nomination de ses proches et affidés aux hautes fonctions, y compris dans des institutions publiques qui n'ont pas encore vu le jour, ou en écartant des cadres et de simples fonctionnaires dont le seul crime est de se réclamer et de revendiquer une autre appartenance politique ou de refuser d'en changer.
Ce gouvernement a réussi à faire l'unanimité contre lui, constate M. Chabat, en suscitant les plaintes et condamnations tant des simples citoyens que des médecins, juges, avocats, journalistes, enseignants, pharmaciens, investisseurs, étudiants, élèves, chauffeurs, artisans, bref de toutes les strates sociales.
Pour s'en rendre compte, explique-t-il, le chef du gouvernement n'a qu'à comparer lui-même point par point les immenses promesses qu'il avait faites et le résultat infime et futile de ce qui a effectivement été fait. Et de rappeler que le parti de l'Istiqlal avait tiré la sonnette d'alarme en son temps et suggéré des solutions pour sortir de l'impasse, à travers notamment, l'actualisation de la charte de la majorité dont il faisait encore partie et la révision des méthodes de travail de l'Exécutif en rompant avec l'improvisation, l'autoritarisme, la désinvolture et l'unilatéralisme.
La décision historique, rappelle M. Chabat, du retrait de l'Istiqlal du gouvernement, a été une première évaluation courageuse et sans appel du rendement de ce dernier pour ne pas avoir à se présenter devant le peuple marocain dans la position confuse de celui qui contrefait ou maquille les réalités et renie ses valeurs et principes, pour souligner les innombrables carences et échecs de l'Exécutif dont, essentiellement, la lenteur et les hésitations dans la mise en œuvre de la Constitution, le retard pris en matière de mise en lace des fondements de la régionalisation, le gel du passage démocratique à la monarchie parlementaire à travers la marginalisation du pouvoir législatif, l'échec dans la concrétisation des nouvelles prérogatives du président du gouvernement, les tergiversations en matière de dialogue social, le musellement de l'action syndicale et la répression des manifestations pacifiques, le piétinement de la réforme de l'enseignement et des retraites, la réduction de la réforme de la compensation à de simples mesures d'augmentation des prix et des impôts et taxes, faute de réelle gouvernance et de volonté de lutter contre l'économie de rente, les privilèges indus et de révision globale de la structure des prix et des marges bénéficiaires de certains intervenants, etc.
Le citoyen est tout à fait fondé à perdre confiance et espoir après que le gouvernement a, si ostensiblement, renié et tourné le dos à ses slogans de lutte contre la corruption, l'opportunisme, le clientélisme et le népotisme. Ignorant ainsi le simple citoyen opprimé et oppressé par les besoins d'une vie de plus en plus dure et qui apparaît, dans le prétendu bilan du gouvernement, plutôt comme quantité négligeable et un vulgaire bulletin de vote, ce que traduit amplement ce slogan des manifestants pacifiques : « la stabilité la voilà et les réformes où sont-elles ?! »
Le Secrétaire général a ensuite énuméré une série de contrevérités et de faux tels, en particulier, l'appropriation abusive d'initiatives et de réalisations de l'Institution royale, distincte de celle du gouvernement, notamment en ce qui concerne le suivi royal de l'évolution du dossier de l'intégrité territoriale à propos duquel le résultat de l'action gouvernementale est plutôt catastrophique ; l'annihilation malhonnête des actions et réalisations des gouvernements précédents tout en profitant de leurs efforts, de leur héritage et des chantiers qu'ils ont initiés ; l'éclectisme et la sélectivité en matière de citation et d'exploitation des rapports internationaux positifs, quoique rarissimes, et en occultant volontiers ceux défavorables, quoique plus nombreux et explicites, vu que le bilan de l'actuel gouvernement à mi-mandat ne dépasse pas les 15 %, contre 85 % pour le précédent, à la même période.
Rappelant par la suite qu'il n'est pas de citoyen plus marocain que d'autres, ni de travailleur ou de syndicat plutôt portés sur l'anarchie..., M. Chabat a relevé que si le chef du gouvernement s'arroge le mérite d'avoir freiné les mouvements de grève, c'est parce qu'il n'a pas laissé d'autre choix aux travailleurs en décrétant que tout débrayage sera sanctionné par des ponctions dans le salaire et en favorisant le renchérissement des prix à travers les incessantes augmentations.. , ce qui est loin de constituer un motif de fierté.
Et pour mieux illustrer son propos quant à l'échec et aux insuccès patents du gouvernement, M. Chabat a cité, principalement : La réduction du pouvoir d'achat des citoyens de plus de la moitié, l'ignorance de la classe moyenne, la dégradation des conditions de vie de plus de 3 millions de citoyens du fait de la suspension du soutien aux produits de base, l'élargissement du champ de la pauvreté puisque plus de 53.000 foyers ont quitté ce seuil pour tomber dans celui de la précarité, alors que plus de 68 000 autres familles vont descendre au-dessous de ce dernier palier, la situation catastrophique du marché du travail avec un taux de chômage de 9,2 % en 2013 et 10,2 % prévus en 2014 contre 9,2 % seulement en 2011, la création d'à peine 55 000 emplois/an en moyenne durant ces deux dernières années contre 120 mille entre 2008 et 2011..., ce qui prouve que l'emploi ne constitue guère une priorité pour ce gouvernement si tant est qu'il a des priorités, le non respect des arrêts de justice concernant le recrutement des diplômés concernés par le PV du 20 juillet ou celui concernant les deux jumelles recalées injustement lors de examens du baccalauréat.
Pour ce qui est du volet économique, le Secrétaire général du Parti de l'Istiqlal a mis surtout l'accent sur les courbes descendantes de plusieurs secteurs dont, pourtant le gouvernement veut faire croire qu'ils contribuent à résorber la tendance baissière des finances publiques, à redresser les équilibres macroéconomiques et à réduire le déficit commercial alors qu'il s'agit d'un simple jeu dans les écritures à travers le transfert de rubriques et la manipulation des techniques comptables et que la réalité apparaît crûment à la lumière du nombre d'entreprises fermées, de l'augmentation du taux de chômage, de la levée des subventions et de la dégradation du pouvoir d'achat des marocains, du gel des salaires, de la réduction des budgets d'investissement et des dépenses d'équipement, du recours systématique à l'emprunt extérieur et l'érosion du pouvoir et de l'autonomie de négociation du pays qui se voit ainsi réduit à la situation de dépendance et de vassalité vis-à-vis du FMI et des institutions financières internationales... Et M. Chabat de constater, partant : le recul du taux de croissance de 5 % en 2011 à 2,7 en 2012 et 4,4 % en 2013 malgré une saison agricole excellente, alors qu'il est prévu que ce taux ne dépasserait pas les 2,5 à 3 % en 2014, le recul de l'activité et du dynamisme du secteur non agricole (secondaire : mines, BTP, industrie de transformation, eau et électricité) et de sa contributions à la croissance avec un taux de 1,6 % contre une moyenne annuelle de pas moins de 4 % depuis 2001, la dégradation du rythme de consommation des ménages de plus de 50 % en 2011 en raison des lourdes augmentations des prix, le recul de la cadence des investissements de plus de 40 % dont le taux a baissé à 33 % en 2013 contre 36 % en 2011 et pourrait baisser encore à 31 % au terme de cette année, la dégradation des capacités de financement de l'économie et de l'épargne nationale de 21 % du PIB en 2012 à seulement 19, 7 % et 18, 4 % respectivement en 2013 et 2014, soit le plus faible taux depuis 2000, l'aggravation du déficit du compte courant de la balance des paiements de 25 % en 2011 et 2012... Sans oublier les finances publiques dont la situation, guère plus reluisante, est illustrée par l'aggravation du déficit du trésor qui a atteint les 62, 2 MM Dhs en 2012 puis 52 MM en 2013 ( aux dépens du pouvoir d'achat) contre 40,5 MM en 2011, l'aggravation de la dette publique (de 65 % du PIB en 2011 à quelque 78 % à la mi-2014, le gouvernement ayant emprunté plus de 139 MM Dhs en deux ans et demi réduisant ainsi à néant tous les efforts des gouvernements précédents en vue d'assainir les finances publiques et de maîtriser la trésorerie de l'Etat, alors que l'on prévoit que le taux de la dette atteigne les 80 % à fin 2014, soit environ 5 % de plus en moyenne par an, ce qui est un (triste) record rapporté au modeste taux de croissance de 3,2 % contre 4,8 % en moyenne entre 2008 et 2011 et un taux d'endettement n'excédant pas les 2 % durant la même période.
M. Chabat a conclu en faisant remarquer que le Maroc aurait pu tirer un grand bénéfice du « printemps arabe », -qui n'a pas que des côtés négatif, comme le chef du gouvernement veut le faire accroire- en dopant le secteur touristique par exemple en récupérant la clientèle (ou, du moins, une partie) de pays voisins concurrents en proie à des problèmes politiques et/ou sécuritaires, mais le gouvernement à encore laissé cette occasion s'échapper en ne fournissant aucun effort de communication et de marketing.
Et Chabat de déplorer la faiblesse du bilan social, car excepté les avancées réalisées grâce à l'INDH, qui reste une initiative royale, aucun progrès n'est à signaler en matière d'amélioration du pouvoir d'achat et des conditions de vie des Marocains. Le processus de développement social lancé en l'an 2000 n'ayant guère évolué sous l'actuel gouvernement, notamment au niveau du monde rural, de l'accès aux services de base (santé, scolarisation et habitat), de l'extension du réseau de distribution d'eau et d'électricité et de l'assainissement liquide.
Et de citer comme exemples, la baisse de l'effort de désenclavement (construction de 1060 km de routes en 2012-2013 contre 2100 en moyenne/an entre 2008 et 2011, régression du taux de scolarisation des enfants entre 6 et 11 ans de 34 570 en moyenne annuelle entre 2008-2009 et 2011-2012 contre 4118 seulement en2012-2013, augmentation du taux d'analphabétisme à 37,6 % parmi les femmes et de 38 à 47,6 % dans l'absolu, sans oublier d'évoquer e rapport international « The Social Progress Imperative » (Impératif de développement social) qui a classé le Marc au 91 rang sur 132 pays étudiés derrière la Tunisie (70è) et l'Algérie (87è) et qui illustre le grand retard du Maroc en ce domaine du fait de la prévalence de l'analphabétisme parmi les adultes, l'absence d'égalité hommes/femmes d'accès à l'enseignement, l'aggravation du déficit en logements, etc.
De là, estime M. Chabat, l'impact très négatif de la gestion gouvernement et de ses résultats sur la dégradation de la situation et du niveau de vie des citoyens, sur le climat des affaires et de l'investissement, sur l'économie nationale et les finances publiques en général et la grande déception de la jeunesse qui voit ainsi ses espoirs, son potentiel créatif et ses ambitions inhibés, le désappointement de la femme marocaine à tous les niveaux et les dépit des MRE et des personnes en difficulté et ayant des besoins spécifiques...


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