Gambie: Le Maroc participe au 15ème Sommet de l'OCI à Banjul    Le Roi Mohammed VI demande un arrêt immédiat de l'offensive à Gaza    Le docteur Tazi sort de prison    Le Roi adresse un discours à la 15è Conférence au Sommet de l'OCI    Tenerife : La DGST permet la saisie d'1,7 tonne de haschich    "African Lion 2024" : Washington appelle l'armée libyenne à participer aux exercices    Espagne : Le Real Madrid et Brahim Diaz champions de la Liga    M. Hammouchi reçoit l'Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire du Royaume d'Arabie Saoudite au Maro    M. Bourita s'entretient à Banjul avec le ministre djiboutien des Affaires étrangères    USA: Le rendement des bons du Trésor à 10 ans baisse brièvement en dessous de 4,5%    Le métaverse algérien    Sénégal: La croissance économique pour 2024 est projetée à 7,1 % contre 8,3 % (FMI)    Les CDG du Maroc, de France, d'Italie et de Tunisie renforcent leur coopération face aux défis du bassin méditerranéen    Coupe du monde de futsal : Voici la date du tirage au sort    Espagne. Gros coup de filet anti-drogue à Tenerife grâce à la DGST marocaine    Températures prévues pour le dimanche 05 mai 2024    Ait Taleb écarte tout effet secondaire mortel du vaccin AstraZeneca    EXPORT MOROCCO NOW WOMEN en action pour les entreprises féminines    Financement de startups: Tamwilcom lance «Innova Green»    Banjul: ouverture de l'ambassade marocaine en Gambie    La troisième édition de Tamuda Bay Eco Triathlon, du 10 au 12 mai à M'diq    National ''Amateur'' / Sanctions : Ce lundi KAC - RB et Amal Tiznit - WST à huis clos    JO Paris 24 / Foot masculin - Phase de groupes: Les représentants africains connaissent leurs adversaires asiatiques    Liga / J34: Le Real champion dès aujourd'hui si ...!    Les 18e championnats d'Afrique de gymnastique artistique démarrent sans l'Algérie    Aéroport de Dakhla : hausse de 19 % du trafic aérien au T1-2024    Trois conventions pour le développement territorial des provinces de Tinghir et Ouarzazate signées    Journée mondiale du thon : Un pivot de l'industrie halieutique, en voie de disparition ! [INTEGRAL]    Casablanca: coup d'envoi du forum printanier de qualification et de créativité au profit des détenus mineurs    Meknès: mise en service de quatorze centres modernes de soins de santé    L'Humeur : Montreux, ses stars et Rory Gallagher    Tinghir et Ouarzazate: Trois accords signés pour favoriser le développement territorial    La 26e édition du festival Jazz au Chellah, du 10 au 12 mai    tour cycliste du Benin, nos Marocains en position de force    Houda El Bahri: L'équilibre prudence-risque    Revue de presse de ce samedi 4 mai 2024    Météo: les prévisions du samedi 4 mai    AMMC : Actif net des OPCI de plus de 87,42 MMDH à fin mars    Les débats de la Vie Eco : Comment Casablanca se prépare pour 2030    Trafic d'antiquité : Deux individus arrêtés en Espagne pour importation de pièces marocaines    Près de 29 millions de dhs pour le développement territorial des provinces de Tinghir et Ouarzazate    SM le Roi félicite le président polonais à l'occasion de la fête nationale de son pays    Covid-19 : Un taux de positivité hebdomadaire de 5,4%, aucun décès signalé    Journée internationale du Jazz 2024: Tanger brille de mille feux avec un concert historique mondial    Cinéma d'animation. Le FICAM ratisse plus large (Vidéo)    Nador : le beau-livre d'un Maroc gagnant    Virtuosité et Spectacle au 25e Festival Gnaoua d'Essaouira : Les Organisateurs Dévoilent la Programmation    Maroc: Démantèlement d'une cellule terroriste composée de cinq partisans de Daesh    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Billet : Six longs mois
Publié dans L'opinion le 21 - 10 - 2014

Avant-hier mardi, cela fait 183 jours que disparaissaient plus de 200 lycéennes enlevées par le groupe islamiste Boko Haram au nord du Nigéria. Six longs mois sans que l'on ait aucune nouvelle de ces jeunes filles dont leur seul tort est d'aller à l'école pour s'affranchir de l'analphabétisme, apprendre à lire et à écrire afin de participer au développement de leur pays.
Dans cette affaire, le gouvernement nigérien est pointé du doigt pour son incapacité à lutter efficacement contre Boko Haram car ce groupe islamique sévit depuis plus de cinq ans dans ce pays. Qu'ont-ils fait les gouvernements successifs ? Se demandent aujourd'hui les parents des filles kidnappées. Leurs angoisses sont à la mesure du drame. Verront-ils un jour leurs enfants un jour ? Rien n'est moins sûr malgré la mutualisation des informations sécuritaires entre les Etats de la sous région, au lendemain de la conférence de Paris sur la paix et la sécurité en Afrique, en décembre dernier.
Car Boko Haram a des soutiens et des complices au sein de la population. Cette population qui se sent oubliée par les gouvernants. Cette population qui se sent en marge de la croissance et du partage de la richesse nationale. Cette population qui ne fait plus confiance en la parole des hommes politique. Résultat : la voie de l'obscurantisme véhiculée par Boko Haram devient le refuge de ces sans voix. Une voie qui n'engendre que haine, massacre, viol et terreur.
Six longs mois de captivité sans réel espoir et ce malgré le mouvement « Bring back our girls », né sur les réseaux sociaux et qui a suscité une mobilisation sans précédent dans le monde entier, avec le soutien de personnalités telles que la première dame des Etats-Unis, Michelle Obama et le pape François. Un mouvement né dans les semaines qui ont suivi le kidnapping de Chibok,
Et c'est à juste d'ailleurs que plusieurs autres événements ont été organisés la semaine dernière en vue du triste anniversaire, dont une veillée aux chandelles, en l'honneur de ces jeunes filles dont l'enlèvement, dans leur lycée de Chibok, dans l'Etat de Borno, le 14 avril, avait provoqué l'indignation internationale.
Comment ne pas donc penser à ces 219 jeunes filles, toujours portées disparues, en ce mardi 14 octobre ? Pour les parents des victimes et sans aucun doute, ces six derniers mois furent synonymes de montagnes russes émotionnelles, avec des phases d'espoir et de longues périodes d'agonie. Six longs mois de douleur, de peine, d'angoisse et de stress. Qu'en est-il de l'avenir de ces filles ? L'horizon s'assombrit chaque jour qui passe. Et si rien fait, le pire est à craindre. Mais restons optimistes à l'image de cette mère affligée et qui dit tout simplement : « Je ne perds pas espoir de pouvoir serrer un jour ma fille dans mes bras ». Qu'il en soit ainsi.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.