Et l'on découvre avec plaisir nos champions mondiaux nés et formés dans les 4 coins du Monde. Mustapha Hajji un soir de 1993, Lashaf, Kandili, Chamakh, Lakhssam, Badr Hari et la liste est longue. Une liste qui va se prolonger avec le jeune Ilias Bousselman (18 printemps), passionné de Jet Ski comme papa Saïd Bousselman, un Tangérois, ingénieur en mécanique, avec à son palmarès les meilleures bolides qui ont servi à des champions mondiaux de Jet Ski de monter le podium. « Ça y est, j'ai décidé, maintenant je me consacre à mon fils. Expérience accumulée, je mets à point les meilleures machines dans des perspectives de faire hisser, primo, le drapeau marocain et ça va de soi, voir mon fils campeone ». Le Jet Ski comme le ... tennis, vous avez compris où l'on veut revenir. Oui, les moyens financiers, Ilias champion du monde (IJSBA) et, auparavant, champion d'Europe et de Belgique. « Je suis Marocain et je défendrais toujours les couleurs marocaines. J'ai tout l'avenir devant moi d'honorer mes engagements. Adulé moralement et financièrement sous d'autres cieux, je n'ai pas hésité un instant à opter pour ma patrie et mon Roi ». 90 kms à l'heure à Lake Havasu City, le podium lui souriait. Retour incognito à l'aéroport Mohammed V, ça a laissé des traces, mais bon, ça va certainement se soigner... Des séries d'entraînements à la cité des roses, Mustapha Hirech (coach à Ilias), Saïd Rmil (son manager), Aziz Salhi monsieur « Muscle », Dakkaroum Rabih, Saïd Sabri au service du sport national et toutes les composantes de l'Association Club Motonautique Mohammédia, autorités de la ville et institutions de tutelle forment le groupe qui a couvé et adopté, le jeune champion pour en faire d'Ilias le « Campeone » qu'il est aujourd'hui. Le Jet Ski en vogue, retenez bien ce nom : Ilias Bousselman, le « Boussoufa » des vagues, on reparlera certainement de lui.