Pour une fédération qui se respecte, une assemblée générale est le moment privilégié pour réunir toutes les associations et clubs affiliés afin de discuter les rapports moral, financier, d'échanger les idées et de tracer conjointement une stratégie claire de développement. Malheureusement, notre rugby national a perdu dernièrement ce charme de réunions familiales et il est plongé dans sa crise et dans ces discussions stériles qui n'honorent plus notre ovalie marocaine. La compétition n'a pas encore démarré, les joueurs sans assurance jusqu'à présent pour la saison 2014/15, l'approbation des nouveaux statuts (la dernière assemblée générale extraordinaire du 18/10/2014) est annulée par le ministère de Jeunesse et des Sports, une grande partie des clubs continuent de protester, de réclamer une commission pour vérifier la gestion financière et le CNOM a alerté le bureau fédéral de rassembler tout le monde. Il est clair que le Maroc est exclu de toute activité internationale et d'autres sanctions du World Rugby (nouvelle appellation de l'IRB) verront éventuellement le jour. Donc, il est temps de n'exclure aucun club de participer à l'assemblée sous prétexte banal. Ensuite, les membres fédéraux doivent bien faire attention à ces deux rapports, moral et financier. Deux rapports incomplets, pleins de failles et qui pourront lancer de longues interventions et discussions. La date du 29/11/2014 à Oujda sera-t-elle une occasion de calmer et de reconnaitre les erreurs qui ont stagné la marche du rugby national ?