Les services de la police judiciaire de Khouribga ont réussi récemment un grand coup de filet avec le démantèlement d'une bande criminelle spécialisée dans la distillation et le trafic en gros de l'eau de vie. Cette opération policière a permis la saisie de plus de 3 tonnes de cette solution alcoolique tord-boyaux dont le taux de toxicité est d'une grave dangerosité. Ce beau coup de filet advint suite à une minutieuse filature opérée par les fins limiers de la police judiciaire de Khouribga qui a permis l'arrestation dans un des quartiers de la ville de deux éléments qui faisaient l'objet d'un avis de recherche national. On saisit dans leur voiture d'un grand couteau, une grande quantité d'eau de vie destinée aux revendeurs de cette matière dans la ville et les fiefs avoisinants dont Oued Zem, Béjaad, Boulanoir, Boujniba, mais aussi Benslimane, Berrechid et Settat. Les investigations de la police judiciaire permirent ainsi à arriver jusqu'aux 4 distilleries clandestines dans les alentours de la tribu des « Smâala » et de saisir tous les équipements de ces locaux de distillation de la figue. Ainsi, toutes les personnes impliquées dans ce trafic furent présentés au parquet pour fabrication, recel et trafic de l'eau de vie, usage de force et menace à l'arme blanche contre des fonctionnaires publics dans l'exercice de leurs fonctions. Bien avant ce coup de filet, la police judiciaire de Khouribga avait réussi à mettre sous les verrous une autre bande criminelle qui fut inculpée pour plusieurs chefs d'accusation dont constitution de bande criminelle spécialisée dans le vol avec usage de violence, enlèvement et menace, utilisation d'engins à moteur, introduction illicite de produits prohibés dans la prison locale dont de la drogue, des psychotropes et des téléphones mobiles. Les investigations policières furent déclenchées lorsque un individu fut arrêté et confronté à une vidéo de flagrant délit d'introduction de 90 grammes de drogue, de 2 téléphones portables et d'environ un litre d'eau de vie dans la prison civile de la ville en les lançant par derrière le mur côtoyant de la forêt mitoyenne de la cour de l'établissement pénitentiaire. Et après que les éléments de la brigade criminelle ait consulté le répertoire du mobile du mis en cause, ce dernier passa très vite aux aveux et reconnut avoir passé des objets prohibés à un de ses amis prisonnier qui les revend dans l'espace carcéral. L'enquête fut poussée à bout et à la base des plaintes déposées dans les services de police, l'accusé fut reconnu par 4 filles qui confirmèrent son implication dans le vol dont elles furent victimes. Le mis en cause dénonça ses complices dont 5 furent arrêtés en un temps record et 2 sont en état de fuite. A l'unanimité, les membres de la bande criminelle reconnurent avoir utilisé des motos volées et des habits spéciaux pour attaquer leurs victimes dont la majorité fut de la gent féminine. Une descente fut lancée par le chef de la police judiciaire et plusieurs grosses cylindrées furent saisies que les accusés avaient utilisées lors de leurs actes criminels évalués à 21 opérations de vols avec violence Une autre affaire fut également élucidée par la police judiciaire de Khouribga, celle 58 plaintes déposées par des citoyens depuis l'entame de l'année 2013 concernant des vols par effraction ciblant des locaux commerciaux et des habitations dans les villes de Khouribga, Fkih Ben Salah et Boujniba. Ainsi, à la base des éléments et des indices recueillis auprès des victimes, les éléments de la PJ de Khouribga déclenchèrent de larges investigations et les pistes tracées les menèrent à l'arrestation de quatre des cinq membres de la bande criminelle dont l'âge varia entre 40 et 50 ans et chez qui on a saisi un trousseau de clefs, des tenailles et des cisailles qu'ils utilisaient pour déverrouiller les fermetures des magasins et habitations d'émigrés. Le butin enregistré : 32 locaux commerciaux et maisons, 25 motocyclettes. 40 téléphones portables furent aussi saisis en plus de télévisions à écran plat, de motocyclettes et bicyclette, de tapis et couvertures, d'articles électroménagers. Les mis en cause furent ainsi poursuivis pour constitution de bande criminelle spécialisée dans le vol qualifié par effraction et à l'aide de fausses clefs, récidive, complicité, recel et détention illicite d'objets volés.