Dans un discours historique prononcé lors de sa dernière tournée en Afrique, SM le Roi avait dit que «l'Afrique doit faire confiance à l'Afrique». Depuis 25 ans, les jeunes de 17 pays africains font confiance à Universiapolis. C'est dans ce cadre qu'a été choisie la fondation Berth et Jean comme premier partenaire universitaire africain avec Universiapolis, en signe de confiance et de volonté d'accompagner la vision royale. Ainsi, Universiapolis et l'Institution Internationale Berthe et Jean conviennent de mettre en place une collaboration aussi bien en matière de formation universitaire initiale qu'en matière de formation continue. Les deux partenaires pourront également initier des projets communs de recherche scientifique dans les domaines des sciences de gestion. Dans la communauté universitaire internationale, la manière traditionnelle d'honorer ceux qui ont servi la société et contribuer au développement de l'éducation, de l'enseignement et de la formation consiste à leur conférer le titre de Docteur honoris causa. Aziz Bouslikhane, président d'Universiapolis, dira en l'occasion de la visite de la Présidente de la Cour Constitutionnelle gabonaise : «La présence de Mme la Présidente accompagnée d'une importante délégation ici à Agadir est un nouveau jalon dans les travaux de mise en œuvre de ce partenariat. Nous avons saisi cette occasion et ce déplacement pour offrir la plus haute distinction symbolique de notre Université en l'occurrence le titre de Docteur Honoris Causa à Mme Marie-Madeleine Mborantsuo. Femme de l'international, vous êtes investie bien au delà des frontières du Gabon comme en témoigne ces brèves citations : vous êtes Premier Vice-président du Comité International de Biotique de l'Unesco, Présidente de l'Association des Cours Constitutionnelles des Pays ayant en partage l'Usage du Français (ACCPUF), Arbitre Conciliateur au Centre International des Règlements des Différends Relatifs aux Investissements (CIRDI, membre de l'Association des Juristes Africains (AJAF) et de l'Association des Femmes Juristes Gabonaises (AFJG). Malgré toutes ces fonctions, vous avez su garder un lien avec l'enseignement supérieur et l'université à laquelle vous êtes attachée. C'est pour cette raison que vous avez continué à donner des conférences internationales et à publier. Votre dernier ouvrage «La contribution des Cours constitutionnelles à l'Etat de Droit en Afrique» diffusé à l'international, est le signe de votre reconnaissance institutionnelle mais aussi scientifique». Dans son allocution à l'occasion, Mme Marie-Madeleine Mborantsuo avait dit : «Au niveau de Berth et Jean et d'Universiapolis, nous allons tout mettre en œuvre sur la voie du chemin tracé par nos autorités, pour que l'on continue à creuser les scions, que nous continuons dans le domaine de l'éducation à tout donner pour les jeunes, parce que l'avenir c'est la jeunesse. Nous ne ménagerons aucun effort pour que ce partenariat produise des fruits. Pour qu'entre l'Université d'Agadir et l'Université de Libreville, les étudiants se retrouvent aussi bien dans un cadre que dans l'autre, sans frontière, comme nos deux pays n'en ont pas. Parce que j'estime qu'il n'y a pas de développement économique ou social sans passer par le développement de l'Homme, par la formation et l'éducation, tout part de l'Homme, tout est pour, et tout revient à l'Homme. Je me suis donc engagée dans ce cadre là, comme l'a été bien avant moi l'équipe qui a mis en place ce noble projet - l'Université Internationale d'Agadir».