Attachez vos ceintures massaouis des 5 continents. La météo vire à la tempête. Le commandant de bord menace de quitter le cock-pit de l'appareil «00000007» de la compagnie «Rja-Fe Allah». Oui, espoir en Dieu... C'est en quoi s'accrochera fatalement «lafqih» pour éviter que sombre la communauté des sections du Moghreb de Fès. La conférence de presse tenue au siège du Comité directeur a permis au président Hamid Hazzaz de «cracher le morceau» à savoir la crise des moyens qui plonge fatalement l'institution fassie vers la banqueroute, pour ne pas dire le «forfait général». Dans un récapitulatif fastidieux, «H.H» détaille l'amenuisement des finances des diverses sections après le faste des résultats et l'aisance des moyens. Des moyens qui séduisaient de nouveaux venus. Même que le MAS s'est payé une section... cricket ! Do you believe ? Entre temps, l'ami Ahmed Mernissi - aux poches trouées - a mené le basket fassi à la tête du basket-ball continental avec une somptueuse Coupe d'Afrique des Clubs ! Entre temps, le ballon rond massaoui roulait tout seul avec des recettes probantes. Un certain débit d'un certain liquide alimentait décemment le «coffre-fort» du Comité directeur. Or, voilà que le vent commence à tourner à l'orage pour ne pas dire au tsunami. Echantillons : Le gérant du bar arrête de reverser les recettes au club. Las, l'affaire traîne devant les tribunaux depuis belle lurette. Jusqu'à quand ? Le départ de Mernissi (vers le foot) a causé un coup dur au basket fassi qui s'est répercuté sur la qualité d'effectifs, frais de déplacements, etc. Résultat : le MAS-basket risque de chuter en division inférieure avec la perspective de déplacements ruineux dans des zones ultra-lointaines... Le tennis de table vivote à peine sous la gérance d'un Bernoussi qui laisserait le chaos s'il quittait les Jaunes. Des sections ont jeté définitivement le tableau : judo,..., cricket,... Le sport-roi a carrément plongé – et les recettes avec – jouant ces 2 dernières saisons rien que pour ne pas descendre en D.2. Pour le reste des sections - handball, natation, athlétisme, entre autres – les résultats sont à l'image des budgets et de la valeur des compétiteurs, et ce, malgré le sacrifice de certains coaches quasi bénévoles (cas de l'école de foot). Certaines institutions – Mairie, Conseil de Région, Conseil de Préfecture – apportent des subsides, mais globalement, et vu le retrait des publicitaires de la quasi-totalité des disciplines, le sport massaoui agonise durablement à l'image du retrait progressif de dirigeants qui n'en peuvent plus. Le bénévolat devrait céder la place à l'institutionnalisation des moyens. Déjà que le dirigeant a assez casqué de sa poche, sacrifié le temps sur son travail et sa famille, met à disposition son véhicule, sacrifié ses week-end,.. Trop c'est trop ! N'est-ce pas M. Hamid Hazzaz, qui a ouvertement exprimé le départ avec d'autres dirigeants qu'il serait difficile de remplacer vu le dévouement, compétence, disponibilité, etc ? A bons entendeurs, salut.