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1er congrès médical de l'Association Régionale de Médecine du Sport de Rabat-Salé : « La médecine du sport, de la pratique quotidienne à la performance »: Quels rôles pour la médecine du sport
C'est sous le thème : « La médecine du sport, de la pratique quotidienne à la performance », que l'Association Régionale de Médecine du Sport de RabatSalé Zemmour Zaër a organisé son 1er Congrès médical. Cet évènement, qui a eu lieu à Rabat au siège de l'Ordre National des Médecins, s'était articulé sur trois thèmes, du vendredi 24 au dimanche 26 avril 2015, avec la participation de quelque 60 médecins de la région de Rabat et d'éminents conférenciers et spécialistes en la matière. Cet intérêt croissant pour la médecine sportive est né de l'obligation de protéger la santé des citoyens. En effet, les instances nationales et internationales qui régissent le sport se sont inspirées de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme qui stipule dans son 1er article que « les Hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune». L'évolution du sport a contribué à rendre l'activité sportive un moyen de développement à tel point que la performance sportive est devenue une nécessité pour l'épanouissement de l'individu et de la société. Au cœur de tout cet imbroglio, la médecine sportive est devenue incontournable pour accompagner le sportif vers ces objectifs. Elle est venue pour répondre aux besoins des uns et des autres. En témoigne ce 1er Congrès des médecins du sport dans la région de RabatSalé Zemmour Zaër qui a choisi comme thème : « La médecine du sport, de la pratique à la performance». La première session de vendredi a été consacrée au Handisport, car, de nos jours, chaque individu doit avoir accès à la pratique physique et sportive qu'il soit handicapé ou non. Toutes les études ont démontré que l'activité physique et sportive n'est plus perçue, uniquement, comme un moyen pour le dépassement de l'handicap ou pour l'insertion sociale, mais un moyen d'éclosion et d'affirmation de soi. Grâce aux Jeux Paralympiques, le sport de haut niveau pour les personnes à mobilité réduite a permis à ces catégories de s'affirmer. La médecine du sport s'est intégrée dans ce cadre pour accompagner les personnes à mobilité réduite vers la performance. La deuxième session a été consacrée à la préparation et la récupération du sportif. Pour atteindre la performance, la médecine du sport analyse trois dimensions chez le sportif : La qualité des entraînements. La qualité de l'hygiène de vie. La prise en compte de la récupération. Les différents intervenants ont démontré que la performance chez le sportif de haut niveau est le fruit de la conjugaison de ces trois paramètres : les prévoir et les structurer doit être la devise de chaque sportif. La 3ème session a eu pour thème : « Le pied du sportif, cas du footballeur », car c'est la pathologie largement répandue dans le monde du sportif, touchant, spécialement, les footballeurs et les coureurs à pied. Les mécanismes physiopathologiques sont encore mal élucidés. Le bilan étiologique complet doit être réalisé avant de proposer un traitement chirurgical. Le traitement médical rigoureux et long doit être tenté. Une session parallèle a été introduite et qui a eu pour sujet : « Odontologie et sport». La troisième journée a été consacrée à trois ateliers, ce qui a permis aux participants des échanges d'expériences et d'études. Le congrès s'est clôturé hier dimanche en matinée par des ateliers pratiques sur le strapping, le kinésio-taping de la cheville, du pied du sportif et l'échographie des parties molles et la plongée pour personne en situation d'handicap. Ce congrès était ouvert aux médecins, kinésithérapeutes, dentistes, physiologistes et toutes personnes qui s'intéressent à la science du sport. A l'issue de ce 1er Congrès, Dr Nouzha Dghoughi, Secrétaire Générale de l'Association Régionale de Médecine du Sport de RabatSalé Zemmour Zaër et membre de la Rabita des médecins Istiqlaliens, nous a affirmé sa satisfaction des résultats de ce 1er Congrès et du niveau des échanges entre les professionnels.
