En voici un club qui travaille en silence, sans tambours, ni trompettes. Personne ne l'attendait terminer la saison sportive sur l'une des marches du podium, même les footballeurs avertis et pourtant l'OM a relevé le défi, grâce à la cohésion de ses dirigeants, la foi d'une équipe qui joue pour le maillot, abstraction faite des intérêts égoïstes qui freinent l'ardeur des acteurs et, cerise sur le gâteau, un entraîneur aguerri, maîtrisant son sujet à la perfection, nous avons nommé Azeddine Bennis, celui qui a pendant longtemps fait les beaux jours du Kawkab aussi bien en tant que joueur qu'à titre de directeur technique. Ainsi, donc, l'OM qui n'est plus qu'à une marche du Championnat Pro de la 1ère division où évolue son aîné le KACM, nous donne rendez-vous pour une nouvelle aventure que nous espérons fructueuse et surtout heureuse au terme de ses 2 manches. Pour revenir à son assemblée générale qui s'était déroulée selon les normes en vigueur, on retiendra surtout le très maigre budget avec lequel elle a évolué en raison de l'absence d'un sponsor officiel et des recettes d'entrée sachant que l'accès au stade était gratuit. Il est de 2 531 306,47 dhs soit moins de 253 millions de dhs ce qui ne saurait suffir aux charges de la cérémonie d'un mariage XXL. Les frais, à leurs tours s'élèvent à 2 831 1 868,08 dhs, ce qui occasionne à peu prés 30 millions de dhs de déficit. Pas grave si l'on sait que celui-ci est appelé à être dégraissé une fois que le Conseil de la Région s'acquitte de la subvention promise laquelle est de 20 millions de DH et que la FRMF fasse de même avec le versement d'une prime de 15 millions due au classement final. On ne peut que féliciter tout ce beau monde de l'OM joueurs, dirigeants, staff technique, administration et mécènes pour leurs sacrifices, et plus particulièrement le triumvirat Ahmed Inous, Rachid Najah et Azeddine Bennis, respectivement président, président délégué et entraîneur avec l'espoir que les autorités locales et les élus viennent à leurs aides et leur trouvent surtout un sponsor qui pourrait les mettre à l'abri des soucis financiers dont ils ont pâti pendant toute la saison passée. Il est certain qu'ils auraient occupé aisément la place de leader, sans ce genre de soucis qui constituent une épine au pied de l'équipe dirigeante.