Au regard des résultats en Coupe du Trône du Chabab Atlas Khénifra et de ses chances respectives d'aller plus loin en championnat, la question d'un certain départ précipité de l'ex entraineur Hassan Oughni ne se posait point. Les résultats de la qualification du Chabab à la demi-finale de la Coupe du Trône, pour la première fois de l'Histoire du club, sont là pour attester du bon travail accompli par l'ex entraineur Oughni. Des résultats qui prouvent, si besoin il y a, l'improvisation des dirigeants zayanis qui semblent gérer sous la menace des Ultras. Et au risque de me répéter, ces mêmes supporters ont été, la saison dernière, les instigateurs, par leur comportement hostile, derrière le limogeage de l'ex coach Hicham El Idrissi. Mais il faut reconnaître que la hiérarchie est bouleversée. Et on ne savait plus qui dirige quoi. Cet état de fait constitue le point faible de notre championnat où émergent des dirigeants parachutés. C'est un fait avéré car licencier un technicien qui a porté l'équipe au carré d'as de la plus prestigieuse compétition nationale, relève de l'utopie, et l'on ne doit pas s'étonner de voir dans les semaines à venir, le nouvel entraineur subir le même sort dans la précipitation. Surtout après sa première déconvenue, dimanche dernier à domicile, face à l'USMAM. Ainsi, les dirigeants du CAK, à l'instar de bien d'autres dirigeants de nos clubs qui agissent avec la même mentalité d'amateurs. Des clubs qui affichent des budgets disparates qui appellent à des ambitions différentes. Alors qu'ils ont du mal à boucler leurs budgets respectifs et de revoir leur mode de gouvernance, afin de nous faire éviter des scénarios identiques à celui de la saison dernière, en ce qui concerne le Chabab Atlas Khénifra relégué en Elite 2. Avec des dépenses de plus de 12 millions de Dh. Si on se réfère aux chiffres de la dernière assemblée générale tenue le mardi 17 novembre 2015. Des assises qui ont permis l'élection d'un nouveau président en la personne de Abdelmajid Droussi qui n'est autre que l'ex vice-président de Brahim Ouaâba démissionnaire qui garde presque la même équipe dirigeante. Avec la rentrée, pour la première fois, d'une jeune dame au nom de Jamila El Oufir. Une initiative salutaire que nous apprécions à juste titre. Sur le plan technique, le nouvel entraineur tunisien Lotfi Jbara qui a signé un contrat pour la période 2015/2017, sera secondé par Mohammed Bennani en sa qualité d'entraineur adjoint, de Jbira en tant qu'entraineur des gardiens de but et de Ben Azouz comme préparateur physique. Il ne faut pas être grand clerc pour comprendre les motifs de ce passage de pouvoirs avec tout ce retard, qui fait que l'ex président a toujours reporté son AGO, en attendant les résultats des dernières élections communales et régionales auxquelles ce dernier participait. Bref, maintenant que M. Ouaaba a été élu en tant que maire de la ville de Khénifra, il a aujourd'hui tous les moyens pour mieux soutenir son équipe dans le but de réussir le défi auquel aspirent tous les sportifs de la capitale de Zayane, à savoir le retour en Elite 1.