Il s'agit bien sûr de ce slogan, vieux comme la télévision, qui vise à sauver, protéger et adopter les animaux domestiques. Il existe même dans les temps actuels des chaines de télévision entièrement dédiées aux animaux, chaines qui enregistrent les plus grandes audiences. De sa part, le cinéma a essayé d'apporter son grain au moulin en produisant des films à caractère animal, avec une présence prépondérantes des animaux de tous genres et de toutes races. Ces films, que la société américaine Disney, sous la houlette de son créateur Walt Disney, a choisi comme cheval de bataille pour conquérir tous les publics et partout dans le monde. Qu'il s'agit de films sur les animaux ou axés sur les enfants, ces films sont en général entourés de succès grâce à son fidèle jeune public. Cependant, ce genre de films n'est pas uniquement destiné à un public jeune, car ils font également la ferveur des adultes qui raffolent d'histoires quoique souvent naïves mais sincères. Certains de ces films ont marqué l'histoire du cinéma et leurs auteurs hissés au rang de créateurs complets, connus et reconnus. Peut-on dissocier Francis Ford Coppola à son "Etalon noir"(1979) et son "Retour"(1983), qu'il a produits en confiant la réalisation à des cinéastes doués pour diriger avec la même attention et affection et des hommes et des animaux? Comment peut-on ignorer l'intérêt accentué d'un Jean-Jacques Annaud dont la filmographie animale constitue le plus important de sa carrière. Depuis "La guerre du feu"(1981), ce cinéaste français a choisi de se consacrer au règne animal en associant l'histoire de l'humanité à celle des animaux. En témoignent "L'ours"'1988),"Deux frères"(2004) et tout récemment "Le dernier loup"(2015), des films qui nous apprennent sur les comportements "humains" des ours, des tigres et des loups et qui nous ont permis d'adhérer pleinement à la noble cause. C'est aussi dans la joie et le divertissement que des films de la firme Disney a conçu et produit ses séries sur les "Aristochats" et "Dalmatiens", revues et corrigées depuis 1961, signe d'un intérêt permanent tout aussi bien de la part des créateurs que du public.