Dans le cadre programme scientifique du Salon International de l'Agriculture au Maroc placée cette année sous le thème « pour une agriculture résiliente et durable », le ministère de l'Agriculture et de la Pêche Maritime du Maroc en partenariat avec le ministère français de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire et de la Forêt vient d'organiser jeudi 28 avril à Meknès, une conférence ministérielle en préparation du volet agricole de la COP22 prévue en novembre 2016 à Marrakech. Cet événement labellisé « COP22 » par le comité scientifique du comité de pilotageMaroc de la COP 22 avait aussi connu la participation d'une vingtaine de délégations officielles venues d'Europe et d'Afrique. A rappeler que la COP 22 sera organisée par le Maroc du 7 au 18 Novembre 2016 à Marrakech. A rappeler aussi que l'accord de Paris (COP21) avaitmis l'accent tant sur la grande vulnérabilité des systèmes de production alimentaire aux changements climatiques, notamment dans les pays en développement que sur l'enjeu crucial d'adaptation et d'atténuation. Sans oublier bien entendu et la nécessité d'intégrer les enjeux de production et de sécurité alimentaire dans les stratégies de développement à faibles émissions de gaz à effet de serre. Partant de là, il ressort que l'agriculture se positionne au premier rang des préoccupations afférentes à l'effort d'adaptation. D'autant plus que le secteur des terres (agriculture, forêt et sols) représentent, aux derniers chiffres et à l'horizon 2030, 40% du potentiel mondial d'atténuation des émissions de gaz à effet de serre, grâce notamment à ses capacités de stocker du carbone dans la biosphère terrestre (sols et biomasse. Ce qui fait que par ailleurs, la restauration des terres dégradées représente de plus en plus une priorité mondiale de premier rang. Du coup, la grande conclusion jusqu'ici retenue consiste à faire évoluer les visions, stratégies, institutions et dispositifs d'appui relatifs à l'agriculture vers une promotiondes systèmes agricoles qui soient à la fois plus productifs et plus résilients, tout en contribuant autant que possible à l'effort mondial d'atténuation. Déjà au niveau de la COP 21 l'on avait mis l'accent sur l'effort de promotion de systèmes agricoles et agro-sylvo-pastoraux à même de stocker davantage de carbone dans les sols. Lesquels sols seraient ainsi plus fertiles, plus productifs et plus résilients.