Ça se passe à Laâyoune et là, c'est du handball de haute facture. On y trouve les Angolaises, Camerounaises, celles de la Côte d'ivoire et toute cette crème d'athlètes filles africaines qui tiennent bons face à leurs copines d'Europe, d'Amériques ou d'Asie. « En Angola, il faut savoir que le handball féminin est un sport populaire par excellence soutenu par une politique sportive fort étudiée et, parallèlement, le privé s'y introduit. Ce qui fait que moralement et financièrement, les filles angolaises ne manquent de rien et peuvent même plafonner à sept (7) millions de nos centimes le mois », explique Abdelilah Rokchi, président du club Commune Hay Mohammadi. « Nous irons honorer nos engagements sachant que nous n'avons aucun complexe d'infériorité. Mieux encore, nos filles qui viennent de vivre les péripéties d'un championnat féminin novateur et encourageant ont la forme physique et technique de défendre leurs chances ». Nejma Zouitni (keeper), Moussoum Khadija, Bouchentouf Zineb, Raja fi Allah Latifa et toutes les autres encadrées par le duo Fatiha-Haimoud, professeur EPS et dame de terrain, conseils signés de Mustapha Lemsetef. C'est vrai, ce championnat africain ne sera pas du gâteau d'autant plus que la star Karimi ne sera pas là (blessée). Du courage à nos filles. Elles ont en besoin. Allez les filles et Dima Maroc.