La discrimination, le racisme et la xénophobie sont les trois principales difficultés rendant difficiles l'intégration et la protection des enfants et adolescents migrants au Maroc. Telle est, en tout cas, la principale conclusion tirée d'une nouvelle étude rendue publique par l'Alliance pour la Solidarité (APS), une ONG qui œuvre dans le domaine de la protection des enfants au Maroc. Face à cette situation, certes inquiétante, ces personnes se sont trouvées obligées de vivre dans des quartiers périphériques où ils souffrent de problèmes d'exclusion sociale, ou recourent à des campements horizontaux et verticaux pour y habiter. Pire, pour pouvoir survivre, elles s'adonnent même à la mendicité, la prostitution, la petite commerce et à l'exploitation au travail (longues journées de travail sans contrats ni assurance). Intitulée : « Enfants migrants Maroc », l'étude, présentée récemment à Salé lors d'un atelier de travail sur le thème : « Enfants migrants : Quel besoin de protection ? », fait ressortie également que le cadre d'action concernant ces enfants est peu garant. En général, l'action manque d'approche sur la protection des enfants, et les actes accomplis ont été très influencés par les politiques de contrôle aux frontières conçues par l'Union européenne. Cette situation a eu un impact négatif les droits de l'Homme affectant les enfants migrants résidant au Maroc.