Après avoir visionné le fameux documentaire de France 3 sur le Maroc, je relève, sans surprise d'ailleurs compte tenu de ses principaux acteurs connus à l'avance, son caractère sournois et sa teneur dépourvue du moindre intérêt, ce qui en fait plus une piètre pièce théâtrale qu'un travail professionnel digne de ce nom. C'est un documentaire non pas intéressant mais intéressé au regard de l'acharnement manifeste qui l'imprègne et qui tire son essence du caractère orienté du travail et de la naïveté prédatrice des invités à charge dont la subjectivité est criarde. Tout compte fait, ce que la propagande savamment orchestrée pendant plus d'un mois avait présenté comme "document évènement" s'est révélé un non-évènement, une coquille vide avec des acteurs tout aussi intéressés que malhonnêtes. En cette période de préparation des législatives dans le Royaume, on pourrait à peine se méfier de la capacité de nuisance de ces personnages minoritaires, inconscients créateurs de zizanie et qui s'évertuent à nuire à l'évolution de tout un pays et au futur d'un peuple en bonne voie de modernité et d'évolution. Le documentaire tente d'impressionner par des ralentissements d'image et par une musique digne de film de suspens hollywoodien, le tout saupoudré par le témoignage d'une Jeanne D'Arc Non Chaste, «Catherine Graciet» qui a joué l'avocate de la veuve et l'orphelin ; sachant que la belle veuve qu'elle défend est bel et bien mariée et que l'orphelin son père est toujours en vie. Par sa soif d'argent, elle fut prise dans son propre piège. Elle a bien reconnu avoir violé le droit de déontologie du journalisme pour pouvoir négocier la non publication d'un livre sur la Monarchie. Un livre qui devait être co-écrit avec Éric Laurent qui, suite à la coupure du sein à lait après la mort du feu Hassan II, dont il était l'une des rares personnes à le tutoyer, se retrouve rangé dans les tiroirs des oubliettes, ne trouvant pour seul et unique fond de commerce à exploiter que l'écrit de Livres reflétant quelques réalités et des multitudes de mythes Homérique concernant le Maroc. Ils ont tenté l'extorsion après le fiasco de leur livre "Roi Prédateur" truffé d'astuces du comment marier peu de réalités et beaucoup de mensonges afin de pouvoir préserver sa place dans la célébrité médiatique et tirer un léger profit permettant de tirer la ficelle en attendant la paye du début du mois. Tout comme Gilles Perrault, écrivain-journaliste doué pour ses romans policiers, d'aventures et espionnage et dont les œuvres de fiction lui ont valu un César du Meilleur Scénario Original ou Adaptation, une ancienne récompense cinématographique française qui était décernée par l'Académie des arts et techniques du cinéma. Le documentaire diffusé par France 3 est à considérer parmi les tentatives de "coup d'Etat" "nouvelle génération médiatique". Un genre qui vise à provoquer une façon nouvelle de faire les choses "proprement", comme ce qui se passe et s'est passé dans une multitude de pays arabes où la contribution et l'appui de certains médias ont pu créer des bains de sang en jouant les Charles Martel. Nous avons aussi une autre étiquette collée au Maroc à propos de l'affaire Benbarka. Le plus étonnant dans l'histoire c'est que même Me Maurice Buttin, avocat de la famille Ben Barka, que j'ai rencontré chez lui en privé à Paris, n'à jamais, à nos jours, culpabilisé ou mentionné que c'était Hassan II ou un tout autre qui avait réglé le compte à Mehdi Ben Barka. Il a de tout temps soutenu que l'enquête est toujours en cours et qu'on ne peut prononcer de jugement. Pour ma part, comme je l'ai dit à Me Buttin, personne, à commencer par les médias, ne peut parler de mort de Mehdi Ben Barka tant que son corps n'a pas été retrouvé et formellement identifié. La seule chose que nous pouvons évoquer, c'est la disparition de Mehdi Benbarka. Et la seule question à poser est de savoir qui avait réellement intérêt à le faire disparaître. N'oublions pas que Ben Barka s'était lancé dans un processus politique avant-gardiste qui dérangeait plusieurs pays qui craignaient pour leurs intérêts politiques certes, mais aussi et surtout économiques, contrairement au Maroc à cette époque qui venait à peine de se remettre sur ses pieds. Autre point amusant du documentaire et qui constitue une sorte de "cerise sur le gâteau" à la façon de Michel De Nostradamus, est la prédiction d'une prochaine vague alimentée de la jeunesse du 20 février, qui risquerait de provoquer un Tsunami. Là, le téléspectateur est invité à comprendre que le Maroc devrait se préparer à l'accueil d'un nouveau "février" pour les mois à venir. Concomitamment peut-être avec les législatives ? Si ça devait arriver, qui connaît bien le Maroc et les Marocains saura que dans tous les cas de figure, une majorité votera pour un nouvel Exécutif et une toute petite minorité tentera de créer de légères et insignifiantes turbulences afin de titiller la liberté d'un choix de vote de tout une nation. Rien de plus et nous en avons la certitude : le Royaume du Maroc est le seul et unique pays stable dans la région par sa politique, par ses stratégies et par son économie bien qu'elle connaît des hauts et des bas comme tout autres pays en voie de progression. Un pays qui consolide sa stabilité pour un bon envol en vue d'arriver sereinement à bon port. Un pays qui lutte contre le terrorisme tant pour la protection de ses citoyens que pour la préservation d'un Islam qui ne signifie rien d'autre que tolérance, paix et solidarité. Il faut croire qu'en matière de lutte contre le terrorisme, le Maroc s'apparente à "l'ange béni qui combat l'ange maudit". Compte tenu de l'amour des Marocains pour leur pays et leur Monarque, de l'optimisme que cela dégage pour un Maroc moderne et résolument tourné vers l'avenir, nous pouvons déduire que le sol marocain est de nature suffisamment dur pour que quiconque puisse y provoquer des fissures, encore moins un écroulement de terrain qui pourrait donner naissance à un Tsunami. Le sol marocain est coriace grâce à son peuple et à son Roi dont la symbiose renforce l'optimisme en un avenir radieux. N'en déplaise aux rancuniers et aux mauvais perdants.