Une affaire de mort d'homme où la thèse de la mort accidentelle, voire du suicide, est fortement privilégiée, vient de retenir l'attention à Meknès. Il s'agit de la chute mortelle, pendant la nuit du 22 au 23 septembre, du balcon d'une chambre située au premier étage d'un hôtel de la place, d'un jeune homme (M.Z.) originaire de Figuig et frère d'un candidat tête de liste aux législatives dans la circonscription de Figuig. Le décédé, dont le corps a fait l'objet d'une autopsie, a été inhumé le 24 septembre dans la localité de Beni Tadjit. Selon l'enquête de la police, M. Z. aurait passé, le jeudi 22 septembre, une soirée arrosée dans un bar de Meknès avec un ami (M.K.) avant de regagner l'hôtel après minuit dans un état d'ébriété avancé d'après le témoignage de ce dernier qui a été auditionné par la police et présenté le lendemain, en état d'arrestation, devant le parquet général près la Cour d'appel de Meknès. Ce dernier a ordonné le retour du dossier à la police pour complément d'enquête. Auditionné une seconde fois par la police, M.K a réitéré ses déclarations antérieures et nié avoir eu le moindre différend avec le défunt. Le parquet général près la cour d'appel a dû, après que le prévenu lui ait été présenté pour la seconde fois, se déclarer incompétent pour que le dossier soit transféré devant le tribunal de première instance qui a décidé de faire bénéficier M.K. de la liberté provisoire en fixant la prochaine audience au 23 novembre 2016.