La 3ème Conférence mondiale des présidents de Parlement s'est ouverte lundi à Genève en présence du secrétaire général de l'ONU, M. Ban ki- moon et des délégués de plusieurs pays, dont le Maroc, représenté par M. Abdelwahed Radi, président de la Chambre des représentants et M. Mohamed Cheikh Biadillah, président de la Chambre des conseillers. Ouvrant la Conférence, le président de l'Union interparlementaire, M. Theo-Ben Gurirab, également président de l'Assemblée nationale namibienne, a indiqué que cette rencontre sera l'occasion de mesurer les progrès accomplis, de tracer un nouveau cap, de débattre des grandes crises mondiales et de réfléchir à la manière de les résoudre. Pour sa part, M. Ban Ki-Moon a appelé à la sauvegarde de la paix et de la sécurité, soulignant que pour ce faire "le monde a besoin de parlements forts". A l'issue de la cérémonie inaugurale, il a été procédé à l'adoption de l'ordre du jour et du règlement de la Conférence qui examinera les rapports sur la situation depuis la Conférence des présidents en 2005 et sur la manière avec laquelle les parlements organisent leur travail par rapport aux Nations Unies. Un débat général sur "les parlements dans un monde en crise: garantir la responsabilité démocratique mondiale pour le bien commun" et "renforcement de la confiance entre parlement et peuple" aura également lieu. Les parlementaires débattront aussi du rôle du Parlement pour aider à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement (OMD). Mercredi, la Conférence de l'Union interparlementaire prendra fin avec l'adoption de la déclaration finale. Les 16 et 17 juillet, les présidentes de Parlement se sont réunis à Berne, à l'invitation des présidentes des deux Chambres fédérales suisses, Mmes Pascale Bruderer-Wyss et Erika Forster-Vanini.