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Le vote massif du Oui, un véritable plébiscite (Quotidiens)
Publié dans MAP le 04 - 07 - 2011

Les quotidiens nationaux de ce lundi reviennent sur les résultats du référendum constitutionnel et l'élan populaire qui a marqué cette journée historique du 1er juillet 2011, en soulignant que le vote massif du Oui s'apparente à un véritable plébiscite.
Dans son éditorial intitulé "la rupture avec le passé, +L'Opinion+ écrit que "le Maroc a vécu le vendredi 1er juillet 2011 une journée mémorable dans son Histoire", relevant que "le taux de participation qui a atteint plus de 73 pc signifie que partis politiques, syndicats et société civile ont parfaitement joué leur rôle et pu mobiliser les citoyens qui ont adhéré au processus engagé avec conscience et responsabilité".
"C'est donc un Maroc nouveau à la naissance duquel nous assistons aujourd'hui, celui de la transparence, de la crédibilité et du respect de la volonté populaire. C'est le Maroc démocratique qui sera appelé à connaître davantage de progrès et de prospérité sous la conduit éclairée de SM le Roi", souligne-t-il.
Pour +Libération+, "le Maroc vient de franchir un pas décisif sur la voie de la démocratisation voulue par tous".
"Le peuple a massivement dit oui. Un plébiscite qui constitue un tournant dans l'Histoire du Maroc", note le journal, en affirmant que "les Marocaines et les Marocains ont fait le choix de la démocratie, sans avoir à passer par ces déplorables péripéties auxquelles ont été forcés d'autres peuples arabes".
"Un nouveau pacte entre le Roi et le peuple est scellé depuis le 1er juillet (...)Les Marocains ont dit oui. Et en masse. Il revient à tout un chacun, à quelque niveau que ce soit, de veiller à ce que les réformes notifiées dans la Loi fondamentale prennent forme pour que les changements voulus soient perçus au quotidien. On n'a plus le droit à l'erreur", écrit-il.
Sous le titre "Une Bayaâ renouvelée par les urnes", +Aujourd'hui le Maroc+ affirme que "le peuple marocain a parlé. La majorité des citoyens a choisi de se déplacer aux collèges électoraux et de dire +Oui+ à la nouvelle Constitution du Royaume".
"La sagesse marocaine a encore gagné. Mais cette fois, ce sont deux victoires en une qu'elle a remportées. La première est celle du choix de la participation. En allant voter, les Marocains ont répondu +Non+ à ceux qui les appelaient à boycotter le scrutin référendaire. La deuxième est celle de l'adhésion au projet de changement face à ceux qui appelaient à son rejet", explique le quotidien.
"Le message est clair: le peuple s'attache à ses valeurs et à sa stabilité. Un grand échec pour ceux qui aspiraient à voir le Maroc s'engouffrer dans un engrenage d'instabilité et d'incertitude. Le choix des Marocains est simple: faire la révolution avec et sous la direction de leur Roi", affirme l'auteur de l'article.
Dans un spécial de 15 pages sous le titre "Un oui historique pour un Maroc en marche", +Le Matin du Sahara et du Maghreb+ souligne que le 1er juillet, "le peuple marocain, dans ses larges et profondes dimensions, s'est exprimé. Mobilisé, sorti de ses tréfonds et parfois de son silence, il a tranché souverainement".
"Avec un taux de participation plus que convaincant, il a dit son mot. C'est la réponse la plus cinglante à tous ceux qui, au Maroc comme à l'extérieur, ruminant sans cesse leurs griefs, se sont agités avec le malin plaisir de critiquer et porter l'estocade à un projet constructeur sans précédent dans l'histoire de notre pays", ajoute l'éditorialiste.
Pour le quotidien, "le peuple, dans sa très large majorité, a voté +Oui+ et montré sa vitalité par une forte mobilisation qui n'a d'égale que sa volonté de conforter le choix royal qui est aussi le sien".
"De ce fait, tout indique que la victoire du +Oui+, c'est d'abord la victoire du peuple marocain, et cette victoire illustre davantage une volonté unitaire qui renforce l'union de toutes et tous les Marocains face au défi de la démocratie", souligne l'éditorialiste, ajoutant que "le scrutin national de ce 1er juillet 2011, marqué au sceau de l'immense espérance populaire, traduisant sans doute le tournant ou l'un des tournants majeurs de notre histoire et de notre mémoire, constitue le véritable Printemps marocain".
+Al Bayane+ écrit que "les aspirations de notre peuple, en termes de définition d'un cadre constitutionnel qui consacre les fondements d'un Etat de droit et des institutions, trouvent leur traduction dans le texte de la nouvelle Constitution approuvé par les Marocaines et les Marocains en ce 1er juillet 2011. Le peuple a dit son mot et a donné ainsi le signal de sa disponibilité de se mobiliser à chaque fois que l'intérêt suprême de la nation l'exige".
"Le nouveau contrat social qui s'offre à nous nécessite que les acteurs : partis politiques, Etat, institutions, société civile et citoyens se mettent en posture de négocier avec un nouvel esprit et une grande vigilance cet engagement. Il nous revient donc, en tant que citoyens, la lourde et délicate responsabilité de faire vivre cette flamme et cet engouement pour le changement en faisant vivre aussi l'élan réformateur pour pouvoir construire sur des bases solides l'avenir du pays", écrit l'éditorialiste.
Quant à +L'Economiste+, il écrit que "le taux de participation élevé au référendum est une véritable rupture. C'est probablement l'un des principaux enseignements à tirer à l'issue de ce rendez-vous".
"Il faut faire en sorte maintenant que ceux qui ont voté puissent revoter un jour et c'est vers ce modèle qu'il faut tenter de converger. Ce ne sera pas facile. Le projet de Constitution avait la caution royale, ce qui explique sans doute sa forte attractivité", note-t-il
"Les partis, eux, doivent être imaginatifs pour se réconcilier avec une population qui, jusque-là, a fait preuve de lassitude à l'égard des comportements politiques. Si l'on attend d'eux qu'ils se réapproprient cet espace, qu'ils mettent un bulletin dans les urnes tous les 5 ou 6 ans, il faut d'abord de la crédibilité. Dans la capacité de la classe politique à prendre en charge les vrais enjeux de la société, et non dans la dérive vers la démagogie des slogans creux...ou la course aux portefeuilles. La meilleure promotion du vote, c'est donc de combler ce trou".
+Le Soir Echos+ écrit, pour sa part, que le référendum tant attendu a eu lieu et le "oui" l'a remporté magistralement.
"La meilleure des constitutions n'est qu'un cadre clarifiant les règles du jeu. A ce titre, elle ne vaut que par ce que nous en ferons... individuellement et collectivement", écrit l'éditorialiste, soulignant qu'"aujourd'hui, il nous reste à prendre à bras-le-corps les chantiers qui s'ouvrent, en veillant à ce que la parole plurielle soit respectée et que les propositions faites le soient dans le sens de l'intérêt général".
De son côté, +Assabah+ estime que Les Marocains ont tranché et que les portes de l'espoir ont été ouvertes dans une société qui respecte les droits et les devoirs en se basant sur un nouveau pacte.
Pour l'éditorialiste, la nouvelle Constitution permettra aux Marocains d'entrer au club des pays démocratiques où prévalent sécurité, justice et reddition des comptes. "C'est la Constitution adoptée par le peuple marocain et tout manquement à ces engagements serait jouer avec le feu", dit-il.
+Assahrae Al Maghribia+ écrit dans un spécial dédié au référendum, que le Maroc est doté depuis le 2 juillet d'une nouvelle Constitution créditée d'une légitimité démocratique après le plébiscite populaire du 1er juillet, estimant que les Marocains doivent être fiers et se féliciter de ce nouveau document fondamental réalisé avec beaucoup de créativité et de jurisprudence et qui est venu avec beaucoup d'acquis dans un environnement régional de tensions.
Pour l'éditorialiste, le véritable grand combat aujourd'hui réside dans l'implication des instances politiques, syndicales et associatives dans de véritables batailles sérieuses et productives pour la réalisation d'un tournant majeur dans le processus de l'édification démocratique.
En votant en faveur de la nouvelle Constitution, le peuple marocain aspire à l'édification d'un Maroc nouveau, le Maroc de la liberté, de la démocratie, de la dignité et de la justice sociale, autant de défis qui requièrent une réforme politique globale, le renforcement du développement économique et social, une distribution équitable des richesses, la lutte contre la pauvreté et la marginalisation, l'amélioration des conditions de vie et la consécration de la justice et de l'égalité et la primauté de l'intérêt général dans le cadre d'une véritable séparation des pouvoirs, estime le quotidien.
+Akhbar Al Yaoum Al Maghribia+ écrit que le message politique du vote massif pour le Oui lors du référendum du 1er juillet signifie que le peuple marocain veut le changement et la stabilité et rompre avec le passé.
"Les Marocains veulent un Maroc de la justice, de l'équité et de la dignité, de l'égalité des chances, de l'équilibre des pouvoirs, du respect des droits de l'Homme, de la reddition des comptes, de la lutte contre la corruption", note-t-il.
L'éditorialiste estime que le taux de participation qui a dépassé les 73 pc reflète que les Marocains sont mobilisés derrière SM le Roi pour l'émergence d'une expérience de transition démocratique exceptionnelle dans le Monde arabe.
Pour +Al Massae+, le vote massif du peuple marocain en faveur de cette nouvelle Loi fondamentale est un oui pour l'avenir et aux larges perspectives qu'il ouvre.
"Le oui est un oui pour la nouvelle génération des réformes positives contenues dans la nouvelle Constitution", écrit-il, soulignant que les Marocains ont voté en faveur de cette Constitution car elle répond à leurs ambitions et consacre la primauté de la démocratie et de la Loi.
Pour le quotidien, il a souligné l'impératif pour la classe politique de mettre en Œuvre et cristalliser cette constitution.
+Attajdid+ écrit que le Maroc a acquis une nouvelle force grâce à la participation imposante des Marocains au scrutin du 1er juillet, ajoutant que cette force, en cas de bonne exploitation, lui permettra de gagner le pari d'une série d'échéances difficiles et délicates.
Le combat pour la consolidation de l'édifice démocratique du pays n'est pas fini avec le référendum, mais au contraire, il vient de commencer, estime l'éditorialiste, notant que l'absence d'une vision claire qui reflète l'essence de cette transition démocratique pourrait perturber le processus politique dans lequel s'est engagé le Royaume et vider le texte constitutionnel de son contenu positif.
Pour ce faire, l'éditorialiste préconise un dialogue national responsable sur le calendrier des prochaines échéances et l'application des mesures de confiance y afférentes, comme gage du progrès et du déroulement d'élections législatives à la hauteur des aspirations.
Quant à +Al Haraka+, le 1er juillet est une nouvelle étape dans la consécration des valeurs de démocratie et d'édification de l'Etat de droit et depuis vendredi le Maroc a entamé une nouvelle phase dans le processus de renforcement de son modèle démocratique et de développement dans lequel ont contribué toutes les composantes de la société marocaine.
Pour +Bayane Al Yaoum+, les millions de personnes qui ont voté en faveur de la nouvelle Constitution ont accordé à ce processus sa légitimité populaire et démocratique et il est aujourd'hui de notre devoir tous de passer à la prochaine étape.
Le "Oui" massif reflète l'engagement du peuple marocain dans un nouveau pacte historique avec son Roi en faveur du changement, de la démocratie, de la modernité, du progrès, de la justice sociale et de l'équité.
Pour +Al Monaâtaf+, il s'agit d'un nouveau contrat historique sur un projet sociétal, démocratique et moderniste qui permet au Maroc de jouir de sa place parmi les importants pays démocratiques.
Il est nécessaire de se doter de véritables institutions représentatives reflétant le libre choix des citoyens, des institutions crédibles jouissant de leur confiance et permettant aux élites politiques compétentes de jouer pleinement leur rôle dans les instances élues notamment la Chambre des représentants, relève le quotidien.
Le peuple marocain a fait preuve d'une grande maturité politique en réalisant une révolution pacifique en parfaite symbiose avec l'institution monarchique, conclut-il.


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