Le Conseil général de l'Union générale des travailleurs du Maroc (UGTM) a décidé, lors de sa session ordinaire tenue mercredi à Rabat, de ne pas participer aux prochaines festivités de la Fête du travail (1-er Mai). Un communiqué final lu à l'issue des travaux de cette session, indique que cette décision prise à l'unanimité, intervient suite à la persistance des atteintes à nombre de libertés syndicales et au traitement réservé au dossier revendicatif du Syndicat qui souligne la nécessité de promulguer une nouvelle loi relative aux syndicats professionnels et une autre réglementant le droit à la grève. Dans une intervention lors des travaux de cette session, le secrétaire général de l'UGTM, Hamid Chabat a indiqué que la liberté syndicale est un droit constitutionnel, relevant que l'UGTM a participé au premier round du dialogue social avec le gouvernement sur la base d'un dossier revendicatif réaliste et bien ficelé qui comprend des données chiffrées et précises. Le dossier revendicatif de l'UGTM a été élaboré par un comité d'experts relevant de la centrale syndicale, a précisé M. Chabat, saluant l'adhésion agissante et positive du gouvernement pour que le dialogue social aboutisse. L'UGTM s'apprête à entamer le deuxième round du dialogue social avec le même esprit de responsabilité, a-t-il dit, ajoutant que ce dialogue doit se départir de sa dimension centrale pour prendre un caractère régional. La session ordinaire de l'UGTM, qui coïncide avec la célébration du cinquantenaire de la création de l'Union, a également adopté le budget général de la centrale syndicale.