Billet Le mois sacré, c'est la haute saison pour la télévision marocaine. Chaque jour, des millions de personnes sont scotchées devant le poste le temps d'un repas en famille. Les chaînes y mettent le paquet. Des sitcoms, des séries dramatiques, des émissions spéciales..., tout un programme. Une course à l'audience qui privilégie l'émotionnel et le divertissement. L'enjeu final reste la pub. Et ça marche. La pub envahit nos salons. Il y en a partout. Tout le temps. Elle nous abrutit, nous lessive, nous stresse, nous harcèle. Entre un programme et un autre, ils en mettent une dizaine. Il y en a même des pubs qui découpent les émissions en petits morceaux. Même ceux qui veulent rester fidèles au service public perdent le fil. On a parfois l'impression de suivre une chaîne de télé-achat avec de temps en temps des teasers et des bandes annonces. La pub, il y en a trop et ce n'est pas le pire. De moins en moins inspirée, tel un écrivain raté, elle se rabat sur les chansons et les parodies de chansons. Comme si les Marocains vivaient dans une comédie musicale d'un dimanche pluvieux.