Dans un mois, jour pour jour, la période de piété et de recueillement, refait surface. Le Ramadan atterrit, en plein été et au cœur des préparatifs des échéances électorales. On a, plutôt, tendance à prioriser les valeurs de tolérance et de clémence. Il n'y pas de plus naturel dans une société qui croit fermement à la sacralité des vertus. Certes, on ne peut s'y opposer ni s'en passer. Mais, on ne saurait non plus outrepasser les obligations auxquelles on se plie, depuis qu'on a choisi, avec conviction, de se ranger dans la lignée de l'Etat de Droit et des Institutions. C'est écrit noir sur blanc, que la dépravation et l'impunité n'ont plus de place dans une Nation agissante qui s'est résolument investie dans les principes de la démocratisation et de la modernisation. Personne n'a donc plus le droit de les éclabousser pour des prêches théologiennes déplacées.