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Environnement : Vers une fracture écologique mondiale ?
Publié dans Albayane le 08 - 09 - 2010

Qui sont les vrais coupables du réchauffement climatique et quelles sont les conséquences à court et à long terme de cette surchauffe planétaire ? Le réchauffement climatique est-il une fatalité ?
La plus grande part du réchauffement climatique est due aux émissions de gaz à effet de serre (GES), tels que le CO2 ou le méthane, générées par les activités industrielles des hommes. Pour limiter ces rejets, les représentants de 160 nations ont demandé aux principaux pays industrialisés de réduire ces émissions de GES entre 2008 et 2012 de 5,2% en moyenne par rapport au niveau de 1990. C'est le but du protocole de Kyoto, signé le 11 décembre 1997. Mais certains pays comme les Etats-Unis ou l'Australie ont refusé de le ratifier, estimant que leur économie serait pénalisée puisque le protocole n'impose rien aux pays en développement pour ne pas nuire à leur croissance. Or la Chine et l'Inde, deux géants industriels, sont considérées comme des pays en développement ! De plus, elles font partie des plus grands consommateurs de charbon, la plus polluante des énergies fossiles !
Des terres vont-elles être englouties ?
Malheureusement, c'est déjà en cours ! Avec le réchauffement climatique, l'eau des océans se dilate et devient plus dense (la fonte des glaces continentales ne joue qu'un rôle mineur. Conséquence, le niveau s'élève inexorablement de 10 à 25 cm en un siècle, selon les continents.
Certains îles comme les Maldives, Tuvalu et les îles Marshall, où le point le plus haut culmine à quelques mètres seulement, devraient à moyen terme disparaître sous l'eau. Mais c'est un problème plus universel qu'il n'y paraît : selon les lieux, le littoral des cinq continents pourrait être englouti sur une centaine de mètres en moyenne dès le siècle prochain si aucun effort n'est mené contre le réchauffement !
Quelles menaces pour les espèces animales ?
Chaque année, les animaux disparaissent par millions. Ce n'est pas une nouveauté, la Terre a déjà connu cinq vagues d'extinctions massives. Mais, après les glaciations préhistoriques, les hommes sont aujourd'hui sur le banc des accusés. 16 119 espèces ont été répertoriées en 2008 comme menacées d'extinction dans la liste rouge publiée par l'Union internationale pour la conservation de la nature. Aujourd'hui, 784 espèces sont éteintes et 65 ne doivent leur survie qu'à leur captivité. A ce jour, ils sont donc, 1 amphibien sur 3, 1 mammifère sur 4, 1 oiseau sur 8 sont en péril. De plus, on assiste à une forme de commerce immoral d'animaux. Sont-ils de simples marchandises ? Bien sûr que non. Et pourtant, ils sont souvent vendus dans des animaleries, parfois douteuses, comme animaux de compagnie ou sont victimes du négoce de leurs plus beaux attributs. Le marché de la fourrure est ainsi très lucratif (chaque châle en antilope du Tibet était vendu à 35 000 euros= 387.3473 DH, avant que la chasse ne soit interdite en 1979) tout comme celui de l'ivoire des éléphants ou des écailles de tortue. A coté de du commerce légal très réglementé se sont crées, en raison des interdictions de vendre certaines espèces, de nombreux marchés parallèle.
Vers un monde sans forêt ?
Pollution, incendies, sécheresse… Les forêts du globe souffrent et toutes ne se renouvellent pas. La déforestation touche essentiellement la forêt tropicale, où les répercussions sur l'environnement. Si la « gestion durable » (qui préserve l'environnement et ses ressources, dans une option de développement durable) ne se développe pas rapidement, les forêts se relèveront-elles ?
Déforestation, la plus grave menace ? La déforestation, c'est-à-dire l'exploitation de la forêt à des fins économiques, détruit chaque année de 9 à 15 millions d'ha de forêt, essentiellement tropical. Celle-ci ne couvre plus que 6% des terres, mais abrite de 50 à 80 % des espèces animales et végétales terrestres. La pression augmente dans les pays qui s'ouvrent à la consommation de masse, comme l'Inde et la Chine.
Incendies, une arme à double tranchant ? Des cultures sur brûlis pratiquées par de nombreux peuples jusqu'aux feux de sécheresses ou pyromanes, les incendies ravagent chaque année quelque 10 millions d'ha (0,3% des forêts mondiales), soit autant que la déforestation. Là où les incendies sont fréquents, les écosystèmes ne peuvent se reconstituer.
Pénurie d'eau à qui la faute ?
Un tiers de la population est déjà confronté au manque d'eau et à sa faible qualité. L'Unesco a prévu que, dès 2020, la pénurie d'eau sera un problème mondial. Gaspillage, surconsommation, pollution : les maux de l'eau sont bien connus, mais les hommes ont encore du mal à les limiter.
Aujourd'hui une personne sur six n'a pas accès à l'eau potable et 5 millions meurent en buvant de l'eau polluée chaque année, selon l'organisation de coopération et de développement économique (OCDE). Pourtant, l'accès à l'eau pour tous n'est pas une utopie si le monde relève trois défis. Le premier, bien avancé dans les pays développés, est la lutte contre les pollutions agricoles, industrielles et domestiques. Le deuxième est le recyclage des eaux usées des industries, d'autant plus que leur volume ne cesse d'augmenter avec le progrès économique (de plus en plus d'usines en rejettent, les villes sont de plus en plus peuplées…).
Après avoir été « lavée », cette eau peut être utilisée une nouvelle fois dans les secteurs agricoles et industriels ou être injectée dans les nappes souterraines pour les reconstituer en période de sécheresse.
Le troisième effort doit être mené dans la lutte contre le gaspillage. A l'échelle individuelle dans les usages domestiques, dans l'irrigation abusive des récoltes, mais aussi dans les circuits développés pour distribuer l'eau aux consommateurs.
Lors de son acheminement, l'eau perdue en raison de fuites sur le réseau représente parfois plus de 50% du total dans les pays en développement. Depuis un demi-siècle, nous ponctionnons la Terre plus vite qu'elle ne peut se renouveler.
Focus
Des documentaires à ne pas rater !
Une vérité qui dérange, de Davis Guggenheim, commenté par Al Gore sur le réchauffement climatique. Ce film a valu à Al Gore (et au GIEC qui lui a fourni les données scientifiques) le prix Nobel de la Paix le 12 octobre 2007.
Cependant, un juge de la haute cour de Londres a jugé que le film comporte « 9 erreurs » qui participent à un « climat d'alarmisme et d'exagération » et que « la science est utilisée par un homme politique et un orateur de talent pour faire une déclaration politique et soutenir un programme politique », tout en reconnaissant la validité des arguments rendant les gaz à effet de serre d'origine humaine responsable du réchauffement climatique.
Il l'a autorisé à être diffusé dans les écoles britanniques à la condition d'être accompagné d'un document évoquant les différentes thèses en débat sur les neuf erreurs pointées.
Climat en crise, documentaire diffusé sur France5, libre de tous droits. Ce reportage présente des prédictions climatiques faites par un super-calculateur japonais pour les années à venir (année 2100 max). Durée 50min.
La 11ème Heure, le dernier virage (The 11th hour), produit par Leonardo DiCaprio et réalisé par Nadia Conners et Leila Conners Petersen.
Ce documentaire jette un regard sur l'état de l'environnement et donne des solutions pour tenter de restaurer l'écosystème planétaire, à travers des rencontres avec une cinquantaine de scientifiques, intellectuels et leaders politiques.
The Great Global Warming Swindle (La grande arnaque du réchauffement climatique), par Martin Durkin.
Une vingtaine de scientifiques de haut niveau contestent les principaux postulats du GIEC (*)
(*) GIEC : Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat regroupant 600 scientifiques spécialistes du climat.


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