En acceptant d'accueillir la Conférence intergouvernementale de l'ONU sur la migration qui prend fin ce mardi 11 décembre, le Maroc donne l'exemple. Le Royaume prend surtout la défense des migrants qui, souvent au péril de leur vie, choisissent l'émigration. Il faut dire que la ville de Marrakech, et avec elle le Maroc, entre dans l'Histoire à jamais, la vraie Histoire. Les générations futures vont sans nul doute se rappeler comment le Royaume a connu l'adoption du document final négocié et convenu au niveau intergouvernemental, intitulé «Pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières». C'est l'aboutissement d'un long processus et surtout le fruit des négociations intergouvernementales tenues en application de la résolution 71/280. En prenant la défense des migrants, le Maroc choisit de jouer un rôle noble. Car il n'est plus possible de rester les bras croisés face aux drames qui se jouent sous nos yeux en mer Méditerranée. Chaque année, des centaines, voire des milliers de personnes, perdent la vie en tentant la traversée. C'est la raison pour laquelle le discours royal adressé à la Conférence intergouvernementale de l'ONU sur la migration a insisté sur l'urgence d'agir. Le Pacte de Marrakech devra être ainsi celui de l'action. Il est question aujourd'hui de sauver des vies humaines et de porter assistance à des millions de personnes à travers la planète.