Après une première solide dimanche pour ses débuts sur le Dakar, Fernando Alonso a découvert les aléas du rallye-raid lundi sur la deuxième étape à Neom, où il a perdu une roue et plus de deux heures et demie. Conscient de son manque d'expérience dans la discipline, le double champion du monde de Formule 1 avait prévenu qu'il ne venait pas en Arabie Saoudite pour la victoire finale, mais il ne s'attendait peut-être pas à se retrouver aussi loin au soir de la deuxième étape. Arrivé à Neom avec 2 heures et 34 minutes de retard sur le vainqueur, son coéquipier chez Toyota Giniel De Villiers, l'Espagnol est repoussé à la 48e place du général. C'est une «grosse pierre» croisée au km 160 qui lui a causé tant de soucis. «Il nous a dit «sorry», je pense qu'il sait que c'est de sa faute», a réagi Jean-Marc Fortin, le patron de Toyota Overdrive. L'incident lui a coûté sa roue avant gauche, «arrachée complètement». «Il avait de quoi réparer mais il fallait retrouver la roue d'abord parce qu'elle était partie très loin», a poursuivi Fortin. «Quand ils ont retrouvé la roue, elle n'était pas ronde mais ovale». L'objectif d'Alonso sur ce 42e Dakar reste toutefois inchangé. L'Espagnol, en quête d'expériences dans les plus grandes courses du sport automobile depuis sa retraite de la F1 en 2018, veut d'abord profiter de l'expérience et arriver au bout des 12 spéciales, avec si possible des «coups d'éclat».