Le soir du samedi 15 mai, les éléments de la police judiciaire relevant de la Sûreté de Kénitra ont été informés que le cadavre d'une mère de famille a été retrouvé dans un logis situé dans une villa de la région d'El Haddada. En effet, il s'agit d'un logis que les employeurs du veilleur de nuit qui est chargé de la surveillance de la villa, lui ont confié pour s'installer en compagnie de sa femme et de leurs deux enfants. Les limiers de Kénitra se sont dépêchés sur les lieux du crime pour remarquer le cadavre de la femme, la tête fracassée, gisant dans une mare de sang. Ses deux enfants, encore mineurs, qui étaient encore sous le choc, ont affirmé aux enquêteurs qu'elle a été violemment maltraitée par leur père. Ce dernier après avoir asséné plusieurs coups à son épouse avec un bâton a disparu. Le cadavre de cette mère de famille, âgée de vingt-huit ans, a été évacué vers la morgue de l'hôpital El Idrissi afin d'être soumis à une autopsie et déterminer précisément la cause de sa mort. Entre- temps, les investigations ont été entamées pour tirer l'affaire au clair. Les enquêteurs ont appris que l'époux de la défunte est originaire de la région de Chichaoua. Tous deux étaient toujours en querelle, la dernière fois remonte à samedi dernier quand il a perdu tout contrôle de ses nerfs et s'est armé d'un bâton pour lui asséner plusieurs coups à la tête. Toutefois, les investigations policières ont été soldées, quatre heures plus tard du même jour, à savoir samedi, par son arrestation à Imintanout alors qu'il venait de descendre d'un autocar. Aussitôt, il a été conduit à Kénitra pour être soumis aux interrogatoires. Mardi dernier, 18 mai, ce veilleur de nuit, âgé de trente-quatre ans, a été traduit devant le parquet général près la Cour d'appel de Kénitra.