Le Liban et Cuba se positionnent déjà pour permettre à leurs ressortissants de s'installer au Maroc Le compte à rebours commence pour l'arrivée des premiers médecins étrangers au Maroc. En effet, le cadre légal a déjà pris forme avec l'adoption d'une nouvelle loi sur l'exercice de la médecine au Maroc et la publication il y a quelques jours d'un décret sur l'exercice des médecins étrangers au Maroc. Une question commence alors à se poser: quelles sont les nationalités qui seront privilégiées? Il faut dire que l'assouplissement des règles permettant aux étrangers d'exercer au Maroc suscite déjà la convoitise. S'il va falloir attendre quelques mois pour voir les premières autorisations pour les étrangers délivrées, deux facteurs selon les observateurs seront déterminants. Il y a tout d'abord la langue et la proximité géographique. Les médecins des pays maghrébins, arabes et africains francophones partent déjà favoris. Il faut préciser qu'un pays comme le Liban affiche déjà l'ambition de permettre à des compétences libanaises de s'installer durablement au Maroc. Le pays du cèdre en fait une priorité puisque la ministre libanaise en charge des affaires étrangères avait fait la demande ouvertement à son homologue marocain de faciliter l'installation des compétences libanaises au Maroc. De même l'ambassadeur de Cuba avait déjà rencontré le ministre de la santé pour renforcer la coopération médicale avec le Royaume. A noter que le gouvernement avait adopté il y a quelques jours deux décrets. Le premier décret n° 2.21.640 modifie et complète le décret n° 2.15.447 relatif à l'application de la loi n° 13.131 portant sur l'exercice de la médecine, intervient dans le cadre de l'application des procédures de mise en oeuvre des dispositions de la loi n° 21.33 modifiant et complétant la loi 131.13 relative à l'exercice de la médecine, notamment celles portant sur la simplification des conditions d'accès pour les étrangers à l'exercice de la médecine, ainsi que sur l'adaptation des dispositions du projet de décret à celles de la loi n° 19.55 relative à la simplification des procédures et formalités administratives. Le deuxième décret n° 2.21.641 porte sur la création d'une commission de suivi de l'exercice de cette profession par les étrangers au Maroc et les modes de son fonctionnement. Ce texte s'inscrit dans le cadre de la mise en oeuvre des mesures d'application des dispositions de la loi n° 13.131 relative à l'exercice de la médecine, notamment celles concernant la facilitation des conditions d'accès pour les étrangers à la pratique de cette profession.