Le Maroc prendra part, le 28 avril prochain, au workshop dédié aux «Règles tacites pour les femmes, grimper les échelons du service public en Afrique» à l'initiative de Coca-Cola Afrique et ses partenaires. L'annonce en est faite, mercredi lors d'un webinaire organisé à l'initiative de cette compagnie, par Teresa Clarke, présidente de la société de médias «Africa.com», qui contribue également à l'organisation de cette manifestation. « L'inscription sera lancée la semaine prochaine», précise la responsable qui détaille cet événement. Tel qu'elle l'explicite, cet atelier est «ouvert, sans précédent, à toute femme travaillant dans le gouvernement de tout Etat africain parmi les 54 pays dans le continent». Et ce n'est pas tout! «Cet atelier livrera des secrets tacites pour les femmes africaines qui ont besoin de soutien pour grimper les échelons jusqu'à atteindre les plus hautes fonctions dans le service public», révèle-t-elle en annonçant également certaines personnalités attendues lors de l'atelier. Il s'agit, entre autres, de Joyce Banda, ex-présidente du Malawi, Saara Kuugongelwa-Amadhila, Première ministre de Namibie, Ameenah Gurib-Fakim, ex-présidente de l'île Maurice et Ellen Johnson Sirleaf, ex-présidente du Liberia. Cela étant, le webinaire était l'occasion d'approfondir le débat sur les «6 opportunités les plus importantes pour l'avancée de l'Afrique». A ce propos, le président de la Banque africaine de développement, Akinwumi Adesina, estime : «Nous avons besoin de plus de femmes pour gouverner notre travail». «S'il y avait des femmes qui s'en chargaient, nous n'aurions pas eu de guerre y compris en Afrique», avance-t-il. Pour lui, «les femmes «instaurent la paix». Le tout en mettant en avant le travail de Mme Johnson. «Les femmes apportent également des leçons», poursuit-il en mettant l'accent, entre autres, sur les défis auxquels le sexe féminin fait face dans différents domaines dont l'agriculture. Il s'exprime également sur les efforts et budgets déployés pour sa Banque au profit des femmes opérant dans ce secteur ainsi que leur impact pour celles-ci. «L'économie et l'agriculture africaines seront mieux performantes lorsque nous fournissons des opportunités équitables pour les femmes qui nourrissent le continent parce que quand elles gagnent, l'Afrique gagne aussi», s'exprime-t-il.